L’élève de 16 ans du lycée Claude-Garamont de Colombes a été interpellée par la police, mercredi 13 novembre. Elle est soupçonnée d’avoir étranglé son professeur pendant un cours. Une enquête a été ouverte, confirme le parquet de Nanterre.
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Cette jeune femme de 16 ans fréquentant le lycée Claude-Garamont à Colombes (Hauts-de-Seine) a étranglé le professeur en plein cours, selon l’équipe pédagogique de cet établissement qui confirme une information d’Europe 1.
L’étudiante a été placée en garde à vue ce mercredi 13 novembre et sa garde à vue a été prolongée ce jeudi 14, selon le parquet de Nanterre. Une enquête a été ouverte pour «violences intentionnelles entraînant une interruption totale du travail de moins de 8 jours», nous disent les services du procureur de la République de Nanterre (Hauts-de-Seine). Elle a été confiée au commissariat de Colombes.
Les raisons de cette action sont actuellement inconnues.
L’attaque s’est produite vers 15h30, après une demande de changement de position des tables dans la classe, avant une évaluation, toujours selon l’équipe pédagogique. L’élève s’est alors levé pour quitter la classe, ce que le professeur a tenté de l’empêcher. Elle lui saisit le bras : c’est alors que se produit la prétendue strangulation.
Des cris ont attiré l’attention d’une de ses collègues, qui a tiré la sonnette d’alarme. C’est “une personne de soutien pour les étudiants handicapés», selon Aurélien Martin, délégué du personnel du lycée à la CGT Education 92. Le lycée a alors prévenu la police. La police est alors intervenue dans le lycée pour interpeller la jeune femme. L’enseignant n’a pas été transporté à l’hôpital suite à cette agression.
L’ensemble du personnel du lycée a réagi suite à la commission de cet acte. Aucun cours ne sera dispensé aux élèves ce jeudi 14 novembre. »La décision a été prise de suspendre les cours et de banaliser cette journée, afin que les équipes puissent discuter de ce qui s’est passé. Nous avons voulu alerter à plusieurs reprises sur ces incidents graves survenus ces derniers mois dans l’établissement et qui culminent aujourd’hui. Nous avons demandé la mise en place d’une cellule de surveillance, tant pour les enseignants que pour les élèves, qu’ils aient été témoins de la scène ou non.», a ajouté Aurélien Martin, délégué du personnel des lycées pour la CGT Education 92.
