l’essentiel
Guilhem Carayon, président des Jeunes Républicains, a confirmé lors d’une conférence de presse ce vendredi à Castres qu’il sera candidat dans la 3e circonscription du Tarn soutenu par le Rassemblement national.
“Je vous félicite”. “Il le devait”. “C’est une belle chose que vous faites, vous avez tout mon soutien.” Certains militants locaux ont souhaité être présents autour de Guilhem Carayon ce vendredi midi à Castres lors de sa conférence de presse où le président des Jeunes Républicains a confirmé sa candidature pour la 3e circonscription du Tarn (Lavaur-Castres-Mazamet) aux élections législatives anticipées qui se tiennent. les 30 juin et 7 juillet. «Je serai le candidat de la droite soutenu par le Rassemblement national», affirme celui qui a été acteur de l’alliance avec le RN annoncée lundi par le président de LR Eric Ciotti.
« Ce qui nous différencie n’est rien comparé à ce qui nous unit »
« Nous avons conclu un accord de coalition gouvernementale », explique le candidat qui justifie cette alliance « pragmatique » par les précédents faibles scores de son parti. On voit que cela ne marche pas. Il faut donc s’allier. Nous ne sommes pas d’une grande utilité si nous ne sommes pas majoritaires. Et je suis prêt à faire des concessions pour pouvoir agir.»
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Car pour Guilhem Carayon, LR dispose de « 90 % de points de convergence avec le RN ». « Nous ne sommes pas d’accord sur tout mais ce qui nous différencie n’est rien comparé à ce qui nous unit » poursuit le Vauréen qui affirme qu’il siégera dans un groupe de droite indépendant dans la majorité. Quant au programme économique du RN qui fait peur au monde économique ? « Nous sommes là pour les rassurer », répond le Tarnais qui parle de « terrain d’entente » sur trois grandes thématiques : « le pouvoir d’achat, la précarité et la politique migratoire ». « Nos divergences, comme la réforme des retraites, ne feront pas l’objet du programme. Nous avons 3 ans pour agir en faveur d’une rupture totale avec la politique catastrophique de Macron.»
« Je préfère Bardella à Mélenchon et Attal comme Premier ministre »
Et s’il y a quelques semaines lors de la campagne européenne, il insistait sur le fait que voter RN ne servait à rien, Guilhem Carayon explique que « ce n’est pas la même élection ». « Je préfère Bardella à Mélenchon et Attal comme Premier ministre », affirme celui qui reconnaît avoir « brisé un tabou » au sein de sa famille politique qui voudrait l’exclure. « Je tiens le coup, je suis soutenu par les militants. Il y a un décalage entre les chapeaux à plumes LR et la base», assure-t-il en annonçant qu’il n’utilisera pas le logo LR sur ses documents promotionnels. campagne. Ceux qui veulent nous licencier sont en coalition avec Macron. Je ne veux pas être associé à cela.
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Guilhem Carayon a choisi Alexandre Pujol comme adjoint, conseiller municipal de la majorité à Castres, pour « mailler le territoire » lors de cette campagne qui l’opposera au député sortant Renaissance Jean Terlier « qui n’a aucune chance de gagner » et Julien Lassalle de La France insoumise, « un danger pour la République qui soutient le Hamas et la ZAD de l’A69 ».
