nous raconte cet habitant de la Haute-Marne

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Gérald Claudet a été admis aux urgences de l’hôpital de Langres fin octobre pour une inflammation intestinale. Il raconte avoir été transféré en pleine nuit dans un espace curieux : le garage d’un véhicule d’intervention (Smur), un lieu particulièrement inconfortable et bruyant.

Une situation qui l’a plongé dans un « désarroi total » et l’a « choqué », a-t-il témoigné sur BFMTV ce week-end. « Je suis je ne sais où. En temps de guerre, dans un lieu où sont placés les malades ? Je ne sais pas trop où nous sommes, mais en tout cas pas dans un hôpital français”, a dénoncé Gérard Claudet sur la chaîne d’information en continu (ci-dessous). De nombreux autres médias ont ensuite relayé l’affaire à leur tour.

Dans un communiqué transmis mardi, l’Agence régionale de santé (ARS) Grand Est indique avoir déjà inspecté cet établissement pour des faits similaires en 2023 et avoir ensuite émis une injonction pour « cesser immédiatement l’usage inacceptable des locaux du « garage Smur ». pour l’installation des patients ». “L’ARS mène désormais des investigations complémentaires pour comprendre les conditions dans lesquelles un patient aurait pu être à nouveau hospitalisé dans ce local et mobiliser auprès de l’établissement toutes les actions nécessaires pour mettre un terme définitif à de telles pratiques”, selon le même déclaration.

Ne « cautionnez pas ces mauvais traitements »

La direction de l’hôpital de Langres n’a pas souhaité réagir. “Ce que ce patient a dénoncé dure depuis plusieurs longs mois” à Langres, depuis la réduction d'”une vingtaine de lits” en 2023 dans ce centre en raison d’une réduction des effectifs soignants, explique Véronique Midy, médecin généraliste près de Langres et co- présidente d’Égalité-Santé, une association locale regroupant plus de 600 soignants.

“Ce n’est pas satisfaisant, mais c’est ce que les soignants eux-mêmes ont préféré faire plutôt que de se retrouver dans une situation où on n’a pas la possibilité de prendre en charge” les patients, ajoute-t-elle. Dans la situation de « grand désert médical » dans laquelle se trouve la Haute-Marne, croire que les soins ambulatoires permettront de compenser la réduction du nombre de lits d’hôpitaux est une illusion, estime Vincent Escudier, médecin urgentiste à l’hôpital de Langres et syndicat représentatif SUdF (Samu-Urgences de ).

Comme les patients ne peuvent pas avoir de rendez-vous médical « avant 5 ou 7 jours, ils finissent par arriver aux urgences » et les saturer, explique M. Escudier, qui dit avoir récemment démissionné de son poste de chef des urgences à Langres pour ne pas « avoir de rendez-vous médical ». approuver ces mauvais traitements ». Un nouvel hôpital doit être construit à Langres dans quelques années. Mais le projet fait aussi polémique, car il propose encore moins de lits et de services que l’établissement actuel : ce sera un « pseudo-hôpital », selon Vincent Escudier, « un dispensaire » pour Véronique Midy.

 
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