GDH poursuit sa croissance

GDH poursuit sa croissance
GDH poursuit sa croissance

Comme chaque année, Grand Delta Habitat (GDH) a invité tous les établissements financiers locaux à présenter sa situation et ses ambitions. La première coopérative d’habitat social de France se porte bien et porte de beaux projets « même si notre activité est grevée par un nouveau prélèvement, le RLS (Réduction Solidaire des Loyers) que je qualifie de racket sur le logement social »souligne Michel Gontardprésident du GDH. « Cette évacuation nous empêche de construire 160 000 logements par an en France. La part du PIB consacrée au logement social ne cesse de baisser depuis 10 ans ».

Et à Xavier Sordelet, directeur général d’ajouter “que notre organisation à vocation sociale est plus taxée qu’une entreprise du CAC 40”. Quant au système consistant à facturer un loyer supplémentaire au premier euro au-dessus du plafond de ressources, pour libérer des logements sociaux, les deux dirigeants dénoncent une mesure anecdotique et disproportionnée à l’ampleur des besoins. Elle toucherait 40 000 à 80 000 locataires en France alors que le nombre de dossiers en cours atteindrait 2,5 millions de foyers.

Résultat en baisse

La coopérative au patrimoine de 39 375 logements a connu une année dynamique avec un chiffre d’affaires de 215 M€, 125 M€ investis, 9 747 lots gérés en syndic et construit 805 logements. Avec le solde des ventes, son parc augmente de 557 logements. GDH a réalisé un bénéfice net de 20,1 millions d’euros, un autofinancement de 17,3 millions d’euros, réalisé 18,9 millions d’euros de plus-values ​​et généré 36,3 millions d’euros de ressources financières. A périmètre constant (avec le rachat de Vallis Habitat), le résultat net continue de baisser en raison de la hausse des impôts, du coût de l’argent et de l’inflation, passant de 30,5 millions d’euros en 2021, à 27,3 millions d’euros en 2022. GDH prévoit un déficit de 3,6 M€ à la fin de l’exercice en cours. Les intérêts et autres charges financières augmentent de 14,6 millions d’euros pour atteindre 64,6 millions d’euros.

Note positive

Heureusement, le groupe renforce progressivement sa trésorerie pour atteindre 147 millions d’euros alors qu’elle était négative en 2019. Standard & Poor renouvelle pour la cinquième année consécutive catégorie A pour ses choix de financement à long terme et la note A1 pour ses décisions de financement à court terme.

Rachats

Le logement n’échappe pas à la contraction des activités qui affecte actuellement le volume d’affaires des promoteurs privés. Depuis le début de l’année, d’autres bailleurs sociaux ont proposé l’achat de 2 200 logements à GDH. La coopérative a déjà acquis un nombre record de 759 logements à des prix d’achat inférieurs à 2 000 € le mètre carré. Au niveau national, depuis mi-2021, le coût de la dette dépasse la rentabilité opérationnelle des organismes de logement social. Les 667 collaborateurs de GDH maintiennent le cap avec un taux de recouvrement des loyers de 98,75% malgré l’intégration du portefeuille Vallis Habitat.

42 802 logements en 2028

Cette situation moins favorable n’empêche pas la multiplication des projets. GDH prévoit d’atteindre 42 802 logements d’ici 2028, après avoir réhabilité 4 107 logements, en a vendu 1 083, en a démoli 1 070 et en a transféré 104. C’est-à-dire que sur les années 2025 à 2028, il a dépensé 137 millions d’euros pour l’entretien de son parc, 266 millions d’euros pour la réhabilitation, 39 millions d’euros pour les démolitions, 953 millions d’euros pour les nouvelles opérations dans le Var, les Alpes-Maritimes, sur le Axe Nîmes-Montpellier et jusqu’à Montélimar.

Xavier Sordelet précise que cette croissance du parc et de l’activité restera plus forte que celle de l’effectif et de la masse salariale. GDH poursuit, à la fois, un projet de croissance et une politique de lean management.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV TV et diffusion en clair, streaming et compositions probables
NEXT concerts de gospel à Paris et en Île-de-France