Brutalement évincé par Patrick Balkany, l’animateur reconnu coupable d’usurpation d’identité riposte devant le tribunal

Brutalement évincé par Patrick Balkany, l’animateur reconnu coupable d’usurpation d’identité riposte devant le tribunal
Brutalement évincé par Patrick Balkany, l’animateur reconnu coupable d’usurpation d’identité riposte devant le tribunal

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Éditorial Paris

Publié le

14 novembre 2024 à 6h30

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Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a débouté une ancien hôte temporaire de la ville de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) qui réclamait près de 20 000 euros d’indemnisation à la collectivité pour l’avoir « brutalement » expulsé après une condamnation pénale pour « usurpation d’identité ».

Le maire (LR) de l’époque, Patrick Balkany, avait pourtant « commis une erreur » en l’employant comme « associé » en 2017 alors qu’il s’agissait de répondre à un « besoin permanent » de la commune, a estimé le requérant.

« Des troubles dans ses conditions de vie »

Le « contrat de droit public » dont Elvis est reclassé » en cas de cessation de son emploi. Ce dernier préjudice à lui seul a été estimé à « 10 000 euros ». La « cessation brutale de toute rémunération » avait en tout cas provoqué des « troubles des conditions de vie », qui devraient être indemnisés à hauteur de « 3 000 euros », a-t-elle calculé.

« MX a été recruté le 10 février 2014 pour un an sous couvert d’un Contrat d’accompagnement à l’emploi (CAE) en tant qu’animateur renouvelé à deux reprises, commence par rappeler le tribunal administratif de Cergy-Pontoise dans un jugement en date du 19 septembre 2024 qui vient d’être rendu public. Il a ensuite été recruté comme intérimaire du 2 mai au 6 octobre 2017. »

“Et […] Le travailleur intérimaire a droit à la requalification de son contrat en contrat d’agent à durée indéterminée s’il a occupé de manière continue un emploi permanent, ajoute-t-il. L’existence du caractère permanent d’un emploi doit s’apprécier au regard de la nature du besoin auquel cet emploi répond, et ne peut résulter de la seule durée pendant laquelle il a été exercé. »

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Or, « si MX a été employé de façon continue du 10 février 2014 au 9 février 2017 (…) le contrat a été renouvelé deux fois […] était un contrat d’accompagnement à l’emploi, […] donc un contrat de droit privé, observent les magistrats de Cergy-Pontoise. De plus, il y a eu cessation d’emploi entre la fin de cette période contractuelle et le premier quart de travail […] à partir du 2 mai 2017. »

Les horaires de travail « varient d’un mois à l’autre »

La requérante est alors recrutée cette fois-ci comme « assistante d’animation intérimaire » dans le cadre d’un «collaboration occasionnelle et discontinue» pour « assurer le remplacement temporaire d’un agent », selon ses lettres d’engagement. « Les horaires de travail s’avèrent varier d’une semaine et même d’un mois à l’autre », constate le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Elvis

« La circonstance, à supposer qu’elle soit établie, […] que sa période de vacances aurait pris fin en raison d’une inscription au casier judiciaire suite à une usurpation d’identité n’a aucune incidence », concluent les juges. La demande a donc été rejetée et l’ancien hébergeur, désormais livreur indépendant, a jusqu’au 19 novembre 2024 pour faire appel de ce jugement devant la cour administrative d’appel de Versailles.

/GP (PressPepper)

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