à Saint-Georges-de-Rex, les difficultés de la reconstruction un an après

à Saint-Georges-de-Rex, les difficultés de la reconstruction un an après
à Saint-Georges-de-Rex, les difficultés de la reconstruction un an après

Il y a un an, la terre tremblait à Mauzé-sur-le-Mignon, Arçais, Niort… séisme d’une magnitude estimée entre 5,3 et 5,8 ressenti dans les Deux-Sèvres et dans une partie de l’ouest de la France. C’était le 16 juin 2023 à 18h38. Un séisme dont l’épicentre était situé à proximité des communes de La Laigne et Cram-Chaban en Charente-Maritime et Mauzé-sur-le-Mignon.

«Nous ne savons pas quelle sera la participation de nos assureurs»

Depuis, dans les Deux-Sèvres, seules dix communes ont été reconnues en état de catastrophe naturelle. 164 ont été licenciés de leur demande. 28 communes de l’agglomération niortaise ont initié un recours fin février 2024. C’est le cas de Saint-Georges-de-Rex, dans le marais poitevin. « La terre a tremblé aussi bien à Saint-Hilaire-la-Palud qu’à Saint-Georges-de-Rex »» défend Jean-Marc Allain, un élu de la commune qui ne comprend pas la différence de traitement.

Le tremblement de terre notamment endommagé l’église de la ville. On peut voir les morceaux de bois qui renforcent l’arc de la porte d’entrée. L’accès est interdit depuis le 16 juin 2023. Les mariages et enterrements ont lieu dans une commune voisine, au Vanneau. Cette non-reconnaissance a des conséquences. «Nous ne savons pas quelle sera la participation de nos assureurs», explique le maire Alain Liaigre. Alors en attendant, « Nous avions prévu 30 000 euros mais cela pourrait aller au-delà. Cela pourrait nous faire reporter certains projets »déplore Philippe Pelloquin, le premier adjoint.

A la mairie de Saint-Georges-de-Rex, le maire Alain Liaigre et deux élus. © Radio-France
Noémie Guillotin

« Une inégalité alors que nous avons tous subi le même séisme »

Dans cette ville de 450 habitants, aucune maison n’a été déclarée inhabitable mais certains étaient fissurés. 38 fichiers ont été déposées dans le cadre de la demande de reconnaissance en état de catastrophe naturelle. Le maire estime que « Si les gens ont un peu d’argent, ils pourront le réparer. Certains, leur compagnie d’assurance pourront peut-être participer et d’autres non. Nous nous retrouvons dans une inégalité selon nos moyens alors que nous avons tous subi le même séisme ».

 
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