Les pompiers sont intervenus sur plusieurs incendies dans la nuit du mercredi 12 juin au jeudi 13 juin dans la métropole grenobloise. A La Tronche mais aussi à proximité du centre commercial Grand’Place de Grenoble où plusieurs magasins sont sans électricité. Une enquête a effectivement été ouverte par le parquet de Grenoble, et confiée à la police judiciaire, car la destruction de ces deux centrales électriques n’est pas sans rappeler la vague d’incendies à Grenoble ces dernières années.
Par ailleurs, selon le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, «la quasi simultanéité des incendies des deux transformateurs, situés à une dizaine de kilomètres l’un de l’autre, laisse en effet penser à un sabotage de l’ultra-gauche libertaire. Aucune demande n’a encore été formulée, mais il n’y en a pas toujours.« .
Un premier incendie à La Tronche
Un premier incendie d’un transformateur électrique s’est déclaré avenue du Grand Sablon à La Tronche à 1h20 du matin. 80 logements étaient privés d’électricité. Enedis a installé temporairement des groupes électrogènes depuis 8 heures du matin, notamment pour alimenter le site funéraire situé à proximité.
Ces groupes électrogènes alimenteront les ménages sinistrés jusqu’à la fin des travaux. Ces travaux pourraient durer plusieurs jours et coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Le centre commercial Grand’Place
Deux heures plus tard, à 3h17, au 21 avenue de l’Europe à Grenoble, un incendie se déclare sur un transformateur haute tension. L’incendie s’est déclaré dans cet ancien bâtiment d’EDF, la porte était cassée. « Le site a connu des effractions il y a quelques jours », indique la police nationale. Cette station haute tension alimente 15 autres transformateurs du secteur. Entre 3 000 et 4 000 personnes sont concernées par ces coupures d’électricité. Notamment la Trésorerie Générale mais aussi le centre commercial Grand’Place. Les responsables techniques du site indiquent que le centre commercial est équipé d’un poste de secours et que l’alimentation électrique a donc pu continuer. La piste des incendies criminels est privilégiée.
Nourhane Mahmoudi
