Malgré la multitude d’événements programmés dans la région de Tarascon le 8 juin, de nombreux fidèles du Couserans, Pamiers, Lavelanet, Tarascon-sur-Ariège et des villages voisins ont activement participé et animé la messe. de ce 70e anniversaire qui se voulait significatif. En témoignent la présence de Monseigneur Benoît Gschwind et celle de l’aumônier de Lourdes.
Rappelons que c’est en 1954, en présence d’une foule dense, que Monseigneur Guiller aux côtés du cardinal Saliège couronna solennellement cette statue dite Notre-dame-de-la-Victoire, rappelant une victoire de Charlemagne contre les Sarrasins en 778. Une belle histoire ou légende qui raconte que le cheval de l’empereur se cabra au moment où une dame resplendissante de lumière apparut à l’emplacement de la chapelle actuelle. L’équidé aurait refusé d’avancer. Charlemagne aurait alors conduit deux génisses blanches et le même phénomène se serait produit.
Quoi qu’il en soit, la transmission de cette ferveur pour la vierge de Sabart s’est faite de siècle en siècle. Aujourd’hui, la paroisse de Tarascon a voulu célébrer ce 70ème anniversaire avec la participation de deux brillants trompettistes, dont Monique Maciel de Tarascon, qui a ouvert la cérémonie, Milo Brutus à l’orgue, Elizabeth Gaillard à la flûte et un public qui a chanté les chansons avec la foi, dans une atmosphère marquée par la méditation et la gratitude. Des chants liturgiques résonnaient dans cette chapelle tandis que des prières montaient vers le ciel en hommage à la Vierge Marie.
Après la messe solennelle, les paroissiens se sont rassemblés sur la place de l’église autour de l’évêque et du Père Jean et Alain Sutra, le maire de Tarascon venus saluer tout le monde. Sous un chapiteau, ils ont partagé un repas convivial et festif. Les tables soigneusement dressées proposent une délicieuse paella préparée avec amour par Maria Maciel. Des conversations animées remplissaient l’air alors que les visages rayonnaient de joie. Une occasion de resserrer les liens et d’échanger des idées dans une ambiance fraternelle.
En cette journée marquée par la grâce et le partage, Notre-Dame-de-Sabart a certainement veillé sur sa communauté avec bienveillance, rassemblant les cœurs dans un même élan de foi.
