Dakar, 13 nov (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a annoncé, mercredi, une enveloppe de 30 milliards destinée au projet de Dossier Unique Partagé du Patient dans le cadre du système numérique de santé.
« Une enveloppe de 30 milliards sera débloquée pour démarrer le projet de système de santé numérique du Dossier Unique Patient Partagé », a déclaré le ministre lors d’un point presse pour faire part de ses résultats en 6 mois à la tête de ce département ministériel. .
La plateforme numérique baptisée « Dossier Unique Patient » permettra la sauvegarde des données de santé du patient en facilitant la communication entre praticiens.
Selon lui, le gouvernement souhaite « engager des réformes en profondeur du système de santé et de l’action sociale pour qu’il soit résilient pour passer de la santé curative à la santé préventive ».
L’ambition, a-t-il souligné, est de faire du Sénégal un pôle régional de santé. « Notre souhait est d’avoir un système de protection sociale inclusif. Ce qui implique une augmentation du nombre de personnels de santé qualifiés », a-t-il déclaré.
Pour concrétiser ces ambitions, Ibrahima Sy a défini des « actions urgentes ». “Nous allons mettre en place un système d’aide pour récolter des fonds pour répondre à nos défis sanitaires”, a-t-il annoncé. A cet égard, un programme est prévu pour adapter le plan national de développement sanitaire et social.
Dans les perspectives, le géographe de la santé prévoit l’élaboration de la nouvelle politique du secteur de la santé et une évaluation prospective de la réforme hospitalière de 1998.
En ce sens, il est prévu de « réviser la carte sanitaire qui nécessite un réajustement pour qu’elle soit mieux en adéquation avec les besoins sanitaires des populations », ce qui permettra, selon le ministre, « de tenir les états généraux de la santé ». ».
Ibrahima Sy a également annoncé dans sa présentation que « la signature des décrets d’application de la loi d’orientation sociale fait partie des actions urgentes » de son département.
Il a rappelé que « le budget national ne peut pas prendre en charge toutes les préoccupations du secteur de la santé (…) ».
Face à cette situation, le ministre de la Santé compte sur « une activité de mobilisation des fonds d’action sociale ». “Cela constituera un financement catalyseur avec l’Etat mais nous travaillerons avec des partenaires pour aider les populations à accéder à l’assurance et financer les maladies non transmissibles”, a expliqué le ministre.
Selon lui, ce projet « soutiendra le processus de réhabilitation des postes et centres de santé » à travers la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).
Il a annoncé que 330 millions de francs CFA sont prévus dans le cadre du Budget Consolidé d’Investissement (BCI) pour permettre la construction de 10 postes de santé au Sénégal.
339 agents contractuels recrutés dont 152 personnels médicaux et paramédicaux
Dans le cadre de la dotation du système de santé en ressources humaines de qualité, 339 agents contractuels ont été mis à la disposition du ministère, dont 152 personnels médicaux et paramédicaux, a-t-il précisé.
Il est prévu d’assurer “la disponibilité des tests” pour les maladies émergentes comme le Covid 19, a indiqué Ibrahima Sy, notant que le Sénégal est confronté à la réémergence de maladies comme le Covid-19 et à l’augmentation des maladies non transmissibles.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale envisage de mettre en œuvre le projet d’identification de la recherche biomédicale au Sénégal, a-t-il conclu.
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