Sans son capitaine habituel Kylian Mbappé, resté à Madrid, l’équipe de France s’apprête à défier Israël jeudi dans un contexte bien particulier, puis l’Italie dimanche. Au sein de ce groupe rajeuni, Didier Deschamps a accordé de nombreuses interviews depuis lundi.
C’est encore une fois un rendez-vous particulier pour l’équipe de France. Comme en octobre, Kylian Mbappé ne figure pas sur la liste des 23 Bleus appelés à disputer les matches de Ligue des Nations contre Israël et l’Italie les 14 et 17 novembre. En raison de son absence, conjuguée au forfait sur blessure d’Aurélien Tchouaméni, c’est N’GoloKanté qui a été retenu. qui a hérité du brassard de capitaine.
« Il a de l’expérience. Ce n’est pas quelqu’un qui va beaucoup parler (sourire). Mais il existe d’autres formes de leadership. Par ce qu’il fait sur le terrain, il a toujours été un leader et un moteur», a justifié Didier Deschamps ce mercredi en conférence de presse.
Dans le même temps, le coach multiplie les interviews depuis lundi. L’idée est notamment d’échanger avec les éléments qui ont le moins d’expérience au sein de ce groupe, et avec les rapatriés. Avec ce groupe rajeuni, épaulé par quelques cadres, Deschamps sait qu’une nouvelle histoire s’écrit, avec plusieurs joueurs passés par les Espoirs et qui se connaissent bien. Tout le monde est content d’être ensemble, et tout le monde a envie de marquer des points et d’être performant lors de ce rassemblement, à l’image de Benjamin Pavard.
Chevalier très à l’aise dans le groupe
Rappelé pour remplacer Wesley Fofana, le défenseur de l’Inter Milan donne l’impression d’être toujours le même, au vu de son expérience sous le maillot bleu (54 sélections). Si Olivier Giroud n’est plus là, il a retrouvé son grand ami Théo Hernandez, toujours à ses côtés lors des repas, et son numéro 2 fétiche. Le retour de Kingsley Coman, appelé lundi pour remplacer Ousmane Dembélé, blessé à l’ischio-jambier droit avec Le PSG, ça s’est très bien passé aussi. Avec 57 sélections au compteur, l’ailier du Bayern Munich est le deuxième joueur le plus capé de ce rassemblement de novembre chez les Bleus, derrière Kanté.
Quant au petit nouveau Lucas Chevalier, l’intégration s’est faite naturellement. Le très performant gardien lillois de 23 ans capitalise sur sa confiance du début de saison, ainsi que sur les relais et ses liens forts avec son ancien coéquipier au Losc, Mike Maignan. Sincèrement heureux d’être là, il s’est tout de suite senti à l’aise dans le groupe France et n’est pas du tout dépaysé. Son bizutage sur Gilbert Montagné a également égayé ce début de rassemblement, à l’image de l’anniversaire de Jules Koundé, qui a fêté mardi ses 26 ans.
Un contexte très particulier autour du match contre Israël
Pour Deschamps et le staff, l’objectif est aussi de rendre le match contre Israël le plus normal possible. Un dispositif de sécurité impressionnant sera mis en place à l’occasion de cette rencontre en raison du contexte géopolitique tendu et du conflit au Moyen-Orient. Les trois quarts du Stade de France devraient être vides, de quoi « battre » sans doute le record de la plus faible affluence des Bleus à domicile au Stade de France. Interrogé sur ce contexte à la veille du match, Didier Deschamps a reconnu que la situation était compliquée à gérer.
« Nous avons fait en sorte de préparer ce match le plus normalement possible. Evidemment, au sein de l’ensemble du groupe, personne ne peut être insensible au contexte qui est lourd et pesant”, a déclaré le sélectionneur. « Cela a des conséquences en termes de nombre de spectateurs et tout ce qui va avec. Nous devons faire en sorte que cela reste un match de football malgré tout.
