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Editorial Courrier du Pays de Retz
Publié le
13 novembre 2024 à 18h00
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Le tribunal pénal de Nantes condamné, mercredi 6 novembre 2024, un dealer de Saint-Colomban à six mois de prison et une interdiction de revenir à Machecoul-Saint-Mème (Loire-Atlantique) pour les deux prochaines années, après que sa maîtresse a dénoncé son trafic de droguerelate l’agence PressPepper.
Un fusil de 22 longs
Les militaires avaient en effet trouvé du cannabis, de la cocaïne et de l’ecstasy dans l’appartement loué par ce dernier, mais aussi un carabine 22 fusil long équipé d’un chargeur et d’un silencieux.
Ils étaient en effet venus au domicile de cette jeune femme de 32 ans après que ses voisins se soient « plaints » de « nuisances » venant de chez elle.
Elle a alors « spontanément » donné aux gendarmes le nom de son compagnon avec lequel elle venait d’avoir « une dispute » au sujet d’« une autre relation » qu’entretenait l’intéressé.
Cette « ancienne » consommatrice de drogue l’avait d’abord rencontré par l’intermédiaire du père de son fils de 2 ans, dont il était déjà le dealer…
Elle a donc déclaré aux gendarmes qu’elle avait été “plus ou moins contrainte d’accepter” ce trafic de drogue. dans son appartement.
Déjà condamnée à deux reprises par la justice pour « injures » et « rébellion », elle n’ignorait pas non plus la présence de l’arme, puisqu’elle avait photo prise avec « pour les amis chasseurs »…
Le dealer « ami » avec un quinquagénaire sous tutelle
Mais elle « a eu peur » quand « un paquet de 20 000 € » a « disparu » de son appartement. « Aujourd’hui encore, c’est moi qui suis accusé d’avoir volé l’argent, même si pas du tout ! », a-t-elle certifié à la barre du tribunal correctionnel de Nantes, mercredi 6 novembre.
Entre-temps, les gendarmes ont pu procéder à une chevaucher avec une autre enquête qu’ils avaient ouverte pour trafic de drogue, concernant cette fois la « voisine d’étage » de la jeune mère : dans le cadre de la « surveillance » des « allées et venues » de cet homme handicapé et placé sous curatelle, ils avaient constaté la présence de l’accusé.
Agé de 29 ans, ce père de trois enfants a d’abord assuré que cet homme placé sous tutelle était avant tout “un ami”, malgré leur “faible différence d’âge” : ce “jeune vieillard” doit avoir “50-60 ans”, a-t-il estimé. .
Le prévenu s’est également illustré lors de son contrôle judiciaire en se rendant avec son « partenaire officiel » à Machecoul, alors même qu’il lui en avait été interdit : le couple a en effet dû « souscrire une assurance habitation » pour leur nouveau logement à Saint-Colomban. .
« Saint-Colomban est à 27 km de Machecoul… Mais c’était trop tentant pour lui ! Pourtant, ce n’était pas compliqué à respecter», avait donc fustigé le procureur.
« Trafic local de drogue »
Finalement, l’homme avait « vraiment tout fait » pour obtenir « un mandat de dépôt » : il a compilé ses cinq « antécédents criminels », un « détention d’armes » et un « trafic de drogue ».
Mais pour ce « trafic local de drogue », qui s’est propagé « de temps en temps jusqu’au commissariat de Machecoul », le parquet a finalement requis dix mois de prison et la révocation d’une précédente peine avec sursis, sans mandat de dépôt.
Pour sa maîtresse, il avait requis quatre mois de prison et la révocation de deux mois de prison avec sursis.
Outre ses six mois de prison et la révocation de sa peine avec sursis, le prévenu a finalement été condamné à une interdiction de paraître à Machecoul pendant deux ans, sous peine de risquer trois mois de prison.
Immédiatement, il a été convoqué devant un juge de l’application des peines (JAP) pour voir s’il peut purger sa peine sous une forme alternative à la détention ordinaire. Le jugement a été exécuté provisoirement, ce qui signifie qu’il s’applique désormais, même s’il fait appel.
Le concessionnaire Saint-Colomban aura également interdiction de recontacter sa maîtresse pendant trois ans.
L’intéressé a été condamné à quatre mois de prison avec sursis avec sursis, assortis d’une obligation de travail et d’une obligation de bénéficier de soins psychologiques.
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