l’essentiel
La rénovation du plus ancien pigeonnier du Tarn, celui du Travet à Labastide-Saint-Georges, vient de s’achever.
Construit en 1614, le pigeonnier classé monument historique avait subi les outrages du temps, menaçant de s’effondrer à tel point qu’on se demandait il y a quelques années s’il résisterait à l’hiver. Les anciens propriétaires qui ont fait don de l’immeuble à la commune ont été salués lors de la manifestation qui a eu lieu hier matin au pied de l’immeuble.
Son entrée dans le domaine public a permis de mettre en œuvre d’importants moyens nécessaires à la préservation de ce patrimoine, avec en premier lieu une première tranche de sauvetage pour éviter son effondrement pour un montant de 30 000 €. Le prix de la relance était de 300 000 € HT.
« Dans une commune comme la nôtre, nous devons aussi gérer la vie quotidienne, les écoles, les installations sportives, les routes… C’était une somme assez importante. Nous avons eu la chance de rencontrer des personnes qui nous ont soutenus dans ce projet comme Michel Guipouy ou Olivier Cèbe de la Fondation du Patrimoine qui nous ont aidé à trouver le chemin du financement » a témoigné Emmanuel Joulié, maire de la commune. Ce dernier a souligné : « Cette restauration, au-delà des pierres, j’ai vécu comme une véritable aventure humaine ».
C’est cet aspect humain qui a été mis en avant lors de cette cérémonie. Les Mécènes du Pays de Cocagne, la Fondation du Patrimoine ont joué un rôle essentiel dans cette restauration ainsi que l’ancien sous-préfet de Castres ou la Mission Patrimoine, suivant l’avis de la commission municipale dédiée, qui a apporté près de 130 000 €. En plus de préserver le patrimoine, cette rénovation se veut également un atout pour attirer les touristes au Pays de Cocagne, à la fois amateurs de vieilles pierres et randonneurs.
Le site sera également l’occasion d’événements culturels. La suppression de la ligne électrique adjacente au site a également été discutée hier. « Nous avons rencontré beaucoup d’acteurs. Nous avons déjà obtenu des réductions mais nous trouverons peut-être une solution pour que cela ne coûte rien à la commune», a confié Emmanuel Joulié.
