l’hôpital pratique désormais une chirurgie de la thyroïde

l’hôpital pratique désormais une chirurgie de la thyroïde
l’hôpital pratique désormais une chirurgie de la thyroïde

« Depuis peu, en chirurgie, nous avons de nouveaux praticiens qui sont arrivés, certains avec l’envie de faire des activités un peu différentes pour mieux répondre aux besoins de la population »rappelle Marianne Simon, directrice adjointe de l’hôpital Nord-Deux-Sèvres (CHNDS), lors d’un point presse organisé mercredi 13 novembre 2024.

Assurer un parcours de soins complet dans le Nord-Deux-Sèvres

A Faye-l’Abbesse, le service de chirurgie viscérale et digestive s’est particulièrement renforcé ces dernières années avec un centre composé de cinq praticiens dont Victor Enachi, chirurgien arrivé en 2022. Ce dernier a rapidement souhaité développer la chirurgie thyroïdienne au sein de l’établissement. . Il est particulièrement nécessaire pour traiter le cancer de la thyroïde.

« Ici, nous avions deux endocrinologues qui faisaient des consultations et j’ai été surpris d’apprendre que personne ne pratiquait la chirurgie de la thyroïde autour de Bressuire »dit le chirurgien. Les soins les plus proches pour les patients du Nord-Deux-Sèvres sont les hôpitaux de Cholet (Maine-et-Loire) ou de Niort.

L’idée du Docteur Enachi était donc de proposer aux patients un parcours de soins complet dans la région, depuis la suspicion du problème de thyroïde par le médecin traitant jusqu’à la consultation postopératoire avec le chirurgien et l’endocrinologue.

Jusqu’à une centaine d’opérations par an

Pour pouvoir assurer l’ablation totale ou partielle de la thyroïde à Faye-l’Abbesse, Victor Enachi s’est formé aux côtés d’Éric Mirallie, professeur de chirurgie digestive au CHU de Nantes et chef du service de cancérologie, chirurgie digestive et endocrinienne. . Une formation de huit mois qui a permis au chirurgien de réaliser ses premières opérations au CHNDS en septembre dernier aux côtés de ce même professeur.

Pour le moment, trois personnes ont été opérées à Faye-l’Abbesse. « La première année, nous pourrons réaliser 30 à 40 opérations et à terme, nous passerons à une centaine par an »indique Victor Enachi. Pour réduire les risques lors des opérations, l’hôpital s’est doté d’un neurostimulateur d’un coût d’environ 25 000 €. « Ce n’est pas indispensable en , mais c’est fortement recommandé pour ces opérations. »

Le Docteur Enachi effectue des consultations à Faye-l’Abbesse le lundi après-midi et le jeudi matin, ainsi qu’à Parthenay le mercredi après-midi deux fois par mois. Contact au 05.49.68.29.77, de 8h30 à 17h30, du lundi au vendredi.

 
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