XV de – Technique. Pourquoi Antoine Dupont est plus central que jamais dans le jeu des Bleus

XV de – Technique. Pourquoi Antoine Dupont est plus central que jamais dans le jeu des Bleus
XV de France – Technique. Pourquoi Antoine Dupont est plus central que jamais dans le jeu des Bleus

Comme face à la Nouvelle-Zélande, les Bleus se sont montrés redoutables dans la zone de but, grâce à leur animation offensive de plus en plus huilée et efficace autour des rucks, orchestrée autour d’un Antoine Dupont toujours plus actif. central dans le jeu des Bleus.

On est souvent revenu, dans ces colonnes, sur ce désormais fameux « jeu noir » peaufiné sous la houlette de William Servat, qui fait depuis quatre ans maintenant les affaires du XV de lorsqu’il s’aventure dans la zone des chapiteaux. Son principe ? Travailler les avants (et certains trois-quarts comme Villière ou Moefana) autour des rucks, pour générer des avancées dynamiques dans l’axe du terrain. Le but est d’abord d’y concentrer la défense, au point de créer des déséquilibres de largeur exploités par les trois-quarts par des attaques en « pont », c’est-à-dire en formation verticale, de manière à éviter que les ailiers ne se précipitent vers l’avant. Ces préceptes sont très simples certes, mais ils ont quand même fait des miracles face aux Pumas et peu de défenses parviennent à trouver la solution. Pour preuve, on veut ce premier essai inscrit par Flament (directement après une série de bombardements, 8e) ou encore celui de Villière (36e), libéré par deux passes après contact de Ramos et Barré après un gros travail de fixation des avants.

A lire aussi :
XV de France – Technique. Comment les Bleus ont utilisé la dépossession pour accuser l’Argentine

Sur ce tableau, on aurait adoré ajouter, pour la bonne gueule, une troisième tentative de Gailleton (77e) construite sur le même modèle que la production de Villière, si celle-ci n’avait pas logiquement été refusée pour la vidéo d’un en-avant de Julien. Marchand. Preuve que la méthode n’est – heureusement – ​​pas infaillible, comme le soulignent également plusieurs actions avortées en raison de ballons perdus par Antoine Dupont, écrasé derrière ses mêlées par les défenseurs argentins aux 26e, 47e et 51e minutes…

Trois supports systématisés autour du hub Dupont

Pourquoi y a-t-il tant d’erreurs inhabituelles chez lui, pourriez-vous demander ? Car s’il est sans doute le meilleur joueur du monde, le demi de mêlée du Stade toulousain n’en reste pas moins un être humain. Surtout, plus que jamais, le jeu des Bleus s’articule autour de leur demi de mêlée lors de leurs incursions dans les 22 mètres adverses. C’est ici que Dupont porte le ballon de plus en plus systématiquement dans son animation autour des rucks, dans le but, évidemment, d’attirer le plus d’attention possible des défenseurs adverses et de libérer des espaces pour ses avants. Depuis le début de la tournée de novembre, les cellules sont systématiquement organisées avec un joueur à l’intérieur et deux autres à l’extérieur, afin de lui offrir une triple possibilité de choix. “Quand la France entre dans cette zone, c’est très difficile de s’arrêter, a reconnu l’entraîneur argentin Felipe Contepomi, un beau perdant. C’est pourquoi c’est l’une des meilleures équipes du monde. Ils jouent beaucoup autour du numéro 9, ils font des choses intéressantes avec des centres dans ce domaine… »

“Il n’y a rien de fondamentalement nouveau, c’est ce sur quoi nous essayons de travailler depuis un moment, expliquait Dupont à la veille de la rencontre. On s’est adapté à ce qui nous était proposé : quand l’adversaire met beaucoup de bagarre sur les rucks et de pression sur les extérieurs, cela crée des cassures sur les bords. Et comme nous avons des attaquants intelligents et puissants dans leurs courses, ils peuvent montrer leurs qualités sur des ballons dynamiques. Le sens du jeu de Dupont, la lecture des situations et la technique individuelle font le reste pour placer ses « grands » en tête, tout en lui permettant de moins subir les impacts et de garder la lucidité lors des rares tentatives de plaquage. retardé sur sa personne étant d’autant plus visible et donc sanctionné par les arbitres. A l’image de ce penalty concédé par Matera juste avant la mi-temps, qui permettait aux Bleus d’arriver à 30-9 à la pause…

France
Rugby

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Pascal Papé se confie sur son passé et aborde le sujet de la santé mentale
NEXT troubles psychologiques, ancien rugbyman au chômage, ce que l’on sait