L’Eure s’attaque à la gestion des biodéchets

L’Eure s’attaque à la gestion des biodéchets
L’Eure s’attaque à la gestion des biodéchets

Les épluchures et les restes de repas ne doivent plus aller à la poubelle. Dans l’Eure comme ailleurs, les particuliers doivent trier à leur tour leurs biodéchets depuis le 1er janvier 2024. Mais cette obligation, qui découle de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec), se fait progressivement sur l’ensemble du territoire et nécessite des aménagements. . , y compris dans les zones rurales.

« Les composteurs sont végétariens »

Car même si vous avez des poules ou un composteur dans votre jardin, il reste toujours quelques déchets qui ne peuvent pas être traités par nos mauvaises herbes (épluchures de pommes de terre crues, d’aubergines ou d’oignons par exemple) ni mis dans des composteurs. « J’ai l’habitude de dire que les composteurs sont végétariens », sourit Dominique Boitel, responsable du service communication du Sdomode, le service public de traitement des déchets de l’ouest de l’Eure.

A côté des bacs de collecte en verre (en vert) et des cartons (en bleu), une troisième colonne, cette fois marron, permettra de collecter les restes alimentaires qui n’ont pas leur place ailleurs. Avec un petit écueil : « Nous rencontrons des retards pour la livraison des colonnes de captage, les premières seront installées en septembre 2024 », reconnaît Dominique Boitel. Concrètement, les familles concernées disposeront d’un bio-seau pour déposer leurs déchets, comme c’est le cas aujourd’hui pour le verre et le carton.

Ces mêmes familles sont également incitées à composter, individuellement ou collectivement, avec du matériel neuf. Dans plusieurs communes périurbaines, comme à Pont-Audemer (Eure), Sdomode a mis en place des bacs de compostage collectifs et assure des permanences mensuelles pour répondre aux questions des habitants. Quatre poubelles, équipées de cadenas à code, sont mises à disposition dans cette commune pour composter les épluchures de 30 ménages du quartier. Depuis fin mai, il est également possible de commander son composteur individuel pour 40 euros auprès de Sdomode. Enfin, des enquêteurs de terrain sillonnent le territoire pour informer les habitants des changements à venir et évaluer leurs habitudes en matière d’élimination des déchets.

Des poubelles intelligentes à prix de collecte

Ces mesures s’accompagneront de nouvelles « tarifications incitatives », précise Dominique Boitel : « Nous mettrons à disposition des poubelles chiplées les logements, chaque poubelle sera reliée à un logement, vous devrez l’y laisser lors de votre déménagement. Le nombre de collectes par an sera comptabilisé et les personnes ne souhaitant pas trier leurs déchets devront participer plus intensément à l’effort financier nécessaire à leur collecte et à leur traitement. »

En effet, Sdomode promet une tarification adaptée à la composition du foyer. « On sait qu’une famille avec un jeune enfant aura plus de déchets, par exemple des couches, qu’une personne seule », poursuit la responsable de la communication. Sdomode conseille également de sortir vos poubelles noires et jaunes uniquement lorsqu’elles sont pleines, pour limiter les coûts. Il faudra cependant une année blanche, le temps de tout mettre en place, avant de démarrer cette nouvelle tarification.

 
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