SÉNÉGAL-JUSTICE-TRAVAIL/Diama, hôte des consultations nationales sur les entreprises et les droits humains – Agence de presse sénégalaise – .

Taba Ahmetou (Diama) 11 juin (APS) – La commune de Diama a abrité, ce mardi, la deuxième journée de concertations nationales sur les entreprises et les droits de l’homme, dans la foulée de la première journée organisée à Saint-Louis.

Cette journée, présidée par la sous-préfète de Ndiaye, Oumou Diamanka, a réuni le sous-préfet de Mbane Ibrahima Ndour, le président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, Moussa Diakhaté, et Julien Ngane Ndour, directeur des droits et ressources humaines. au Ministère de la Justice.

L’objectif de cette journée est de promouvoir les consultations nationales sur les entreprises et les droits de l’homme.

« Les droits de l’homme ne concernent pas seulement le secteur minier, mais ils vont au-delà et embrassent tout acte susceptible de violer les droits de l’homme dans les entreprises », a rappelé Julien Ngane Ndour, directeur de la justice, lors de la première journée à Saint-Louis.

Le Sénégal, qui a adopté le principe directeur des Nations Unies pour les droits de l’homme, a engagé le processus d’élaboration d’un plan d’action national pour les droits de l’homme dans les entreprises, suite aux recommandations des Nations Unies. démentie, a précisé le magistrat, rappelant que la procédure est en cours depuis l’année dernière.

Selon lui, « le Sénégal s’est démarqué depuis 2013 en prenant des mesures en ce sens avec l’adoption de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et du Code minier ».

Autant d’initiatives qui doivent être renforcées à travers ce dialogue avec les populations, a expliqué le directeur des droits de l’homme, notant qu’en tant qu’experts, ils étaient libres de s’enfermer dans des bureaux et de prendre des décisions.

Cependant, il a noté qu’une nouvelle étape a été franchie pour solliciter l’avis des communautés, de la société civile, des entreprises et de toutes les parties prenantes impliquées.

Un document remis à - souligne que « le contexte économique marqué par les nombreux efforts du Gouvernement nécessite, pour un développement économique et social harmonieux, la prise en compte des questions de transparence et de respect des droits de l’homme dans l’activité économique et sociale des entreprises ».

Aminata Kébé, coordinatrice du projet au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, des maires et services départementaux, des représentants des différentes entreprises présentes dans le département de Dagana, ont également participé à cette journée.

OG/AMD/OID/ASG

 
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