Lors des débats en commission, les parlementaires ont notamment voté l’annulation de la suppression de 4.000 postes d’enseignants prévue dans le budget 2025.
Publié le 11/12/2024 15:03
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Les députés ont sans surprise rejeté, mardi 12 novembre en commission, le volet « dépenses » du projet de budget 2025, très largement remanié, notamment par la gauche. Ces derniers ont tenté de faire adopter le texte, mais se sont heurtés à la coalition gouvernementale et au RN. Ce vote aura peu de conséquences si le texte est examiné dans l’hémicycle, car les députés repartiront de la version initiale du projet de loi.
Toutefois, cette étape dépendra du vote mardi après-midi sur la partie « recettes ». En cas de rejet, l’ensemble du projet de loi de finances du gouvernement sera considéré comme rejeté en première lecture à l’Assemblée, qui passera ensuite le contrôle au Sénat cette semaine.
Lors des débats en commission des dépenses, les députés ont voté l’annulation de la suppression de 4 000 postes d’enseignants prévue dans le budget 2025. Ils ont également choisi d’augmenter l’enveloppe « Planification écologique » du budget du ministère de l’Agriculture, pour augmenter le budget de celui de la Justice, ou encore pour nationaliser le groupe informatique Atos.
« L’État est capable aujourd’hui de dépenser plus d’argent, d’augmenter les crédits, de mieux payer ses fonctionnaires, de recruter plus massivement, d’investir là où il faut investir »a défendu le député LFI Aurélien Le Coq. “Avec une augmentation des dépenses de près de 57 milliards d’euros supplémentaires, ce budget s’éloigne très dangereusement de l’effort de redressement budgétaire pourtant indispensable”, a au contraire dénoncé Félicie Gérard (Horizons).