la gauche et les syndicats appellent à une « large manifestation » le week-end prochain

la gauche et les syndicats appellent à une « large manifestation » le week-end prochain
la gauche et les syndicats appellent à une « large manifestation » le week-end prochain

Parti socialiste, Parti communiste, Écologistes et France Insoumise ont appelé lundi à « rejoindre les cortèges » prévus ce week-end à l’appel de la CFDT, de la CGT, de l’UNSA, de la FSU et de Solidaires qui veulent « manifester le plus largement possible ». .

Ces cinq organisations syndicales avaient appelé plus tôt dans la soirée, dans un communiqué commun, à manifester ce week-end “pour soutenir la nécessité d’alternatives de progrès pour le monde du travail” à l’approche des élections législatives des 30 juin et 7 juillet. “Notre République et notre démocratie sont en danger”, préviennent ces syndicats du risque d’une victoire de l’extrême droite au scrutin.

Les partis de gauche, ainsi que Place publique et Génération.s, ont expliqué dans un communiqué commun vouloir « mener un programme de rupture » à travers un « nouveau front populaire ». “Faisant écho à l’appel des syndicats ce soir et de la jeunesse, nous appelons la population à rejoindre les cortèges et à manifester largement”, ont-ils ajouté.

« Retour à la réforme des retraites et à la réforme de l’assurance chômage »

Lundi soir, des milliers de personnes, dont de nombreux jeunes, se sont déjà rassemblées dans plusieurs villes de France pour exprimer leur opposition à l’extrême droite qui, dénoncent-elles, se retrouve « aux portes du pouvoir ». « Nous avons besoin d’une renaissance démocratique et sociale. À la CFDT, la CGT, l’Unsa, la FSU et Solidaires.

Les organisations réclament notamment « un retour à la réforme des retraites et à celles de l’assurance chômage ». “En particulier, le gouvernement doit abandonner immédiatement sa réforme de l’assurance-chômage”, exigent-ils.

Le N.1 des huit syndicats, membres de l’intersyndicale qui s’est levée en 2023 contre la réforme des retraites, s’est réuni lundi soir au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis). FO, la CFE-CGC et la CFTC ne sont pas signataires du texte rendu public lundi soir et de l’appel à manifester. La réunion a duré environ deux heures et n’a donné lieu à aucun discours. Les secrétaires généraux ont convenu de se réunir à nouveau d’ici le 9 juillet. Une conférence de presse au Conseil économique, social et environnemental (Cese) contre la réforme de l’assurance chômage doit être organisée mardi par la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC et la CFTC. .

« Très mauvaise nouvelle pour les travailleurs »

Plus tôt lundi, la CFDT, premier syndicat français, avait jugé que la montée de l’extrême droite aux élections européennes était « une très mauvaise nouvelle pour les travailleurs ».

« En annonçant de manière complètement précipitée et dangereuse la dissolution de l’Assemblée nationale, le président de la République (Emmanuel Macron) transforme cette élection en rendez-vous français. La CFDT le déplore. Comme il l’a toujours fait, il mobilisera toutes ses forces pour que l’extrême droite n’accède pas au pouvoir », poursuit le syndicat dans un communiqué.

“C’est avec une énorme colère que la CGT accueille ces résultats alors même qu’elle alerte, en vain, depuis des années”, a déclaré la CGT, appelant de son côté à un “front populaire” contre l’extrême droite.

Le syndicat des cadres CFE-CGC rappelle dans un communiqué « le contexte social » qu’Emmanuel Macron « a contribué à créer en déployant une politique de paupérisation du travail et des dispositifs gérés par les partenaires sociaux ».

« Emmanuel Macron a désespéré son pays »

“Emmanuel Macron a désespéré son pays sans lui apporter la prospérité promise”, affirme la CFE-CGC qui “appelle tous les Français à la vigilance et au discernement nécessaire pour imposer par leur vote un rétablissement des équilibres entre le pouvoir politique et les corps intermédiaires”. ».

Le président de la CFTC, Cyril Chabanier, a déclaré à l’AFP que le syndicat chrétien “ne fait pas de politique” et qu’il “ne commente jamais les résultats”. Mais, a-t-il ajouté, « la seule chose, c’est que nous sommes une organisation réformiste, humaniste et modérée, c’est tout dire ! »

Dans un communiqué, FO a relevé que la dissolution de l’Assemblée nationale constituait « un aveu d’échec ». FO rappelle « son opposition à toute forme de racisme et de rejet d’autrui, ainsi que son attachement fondamental aux valeurs républicaines de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité » mais « restera sur le terrain syndical pour porter ses revendications en toute indépendance ».

 
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