Un sommet de paix sans la Russie ? «Nous supposons que c’est notre choix», répond Berne

Un sommet de paix sans la Russie ? «Nous supposons que c’est notre choix», répond Berne – .

Publié le 10 juin 2024 à 14h01 / Modifié le 10 juin 2024 à 21h28

Pourquoi la Russie n’a-t-elle pas été invitée au sommet de Bürgenstock ? “Nous supposons que c’est notre choix”, a expliqué Ignazio Cassis lors d’un point de presse sur les derniers préparatifs de la conférence sur la paix en Ukraine. Il a répondu au correspondant de l’agence russe Ria Novosti, soulignant le rôle de la Suisse dans cette prise de décision. « En tant qu’État hôte, il était de notre responsabilité d’inviter ou non. Nous en avons discuté avec de nombreux pays, pas seulement occidentaux. Nous avons pesé les risques.

Les risques? La Russie, qui considère la Suisse comme un pays hostile, a immédiatement annoncé qu’elle ne participerait pas à cette conférence en janvier dernier. L’inviter, c’était quand même lui offrir, à ce stade, la possibilité de faire dérailler le processus sans aucun engagement de sa part. Cela aurait immédiatement conduit à un retrait d’Ukraine. Alors à quoi sert cette conférence ? «Il s’agit d’une conférence sur la paix, et non d’une conférence de paix», explique le Conseil fédéral dans son communiqué. Mais sa préparation à elle seule a déjà créé une dynamique positive.