Même le comité d’initiative n’y croyait pas vraiment. Et encore. Le texte, qui demandait que la première heure de stationnement devienne gratuite à Fribourg, a été largement accepté (57,7% de oui) dimanche. « C’est une grande surprise de gagner si clairement. Franchement, j’étais plutôt persuadé qu’on allait perdre de peu», analyse le conseiller général Pascal Wicht (UDC), l’un des initiateurs, dans «La Liberté». Quant à Claudio Rugo, qui a lancé l’initiative avec son Parti des Artistes, avant d’être rejoint par la droite et les commerçants, il estime que « ce qui a fait la différence, c’est la coalition des forces ». A noter que cette victoire intervient dans un contexte où de nombreux automobilistes sont mécontents, lié à l’instauration des 30 km/h, aux multiples chantiers et à la disparition des places de stationnement.
Malgré tout, ce « oui » ne remet « en aucun cas » en cause la politique ouvertement favorable à la mobilité douce de l’exécutif, déclare ce dernier. Mais il note avec « regrets » cette décision « qui va augmenter la circulation, le bruit et la pollution atmosphérique, et qui compromettra les efforts de neutralité climatique et de qualité de vie entrepris par la commune depuis des années ». Enfin, concernant la mise en œuvre de cette mesure, le Conseil municipal « s’efforcera d’élaborer une réglementation conforme à l’initiative d’ici deux ans », rapporte « La Liberté ». En revanche, pour David Krienbühl (PLR), membre de la commission, il faut « mettre en place cette mesure le plus rapidement possible, sans attendre le délai formel de deux ans ».
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