Lot-et-Garonne. Trois bonnes raisons et autant d’occasions de voir « Bakhaï, le cri des vivants »

Lot-et-Garonne. Trois bonnes raisons et autant d’occasions de voir « Bakhaï, le cri des vivants »
Lot-et-Garonne. Trois bonnes raisons et autant d’occasions de voir « Bakhaï, le cri des vivants »

La Compagnie des Temps Vénus propose une mini-tournée de trois dates, dans le département, ce mois de juin, avec son adaptation des « Bacchantes » d’Euripide. « Bakhai, le cri des vivants » mêle théâtre et chant choral. Mis en scène et mis en musique par Zabo Martin, chorégraphié par Olivier Gelpe, ce spectacle rassemble une quarantaine de comédiens et chanteurs, amateurs et professionnels. « Sud Ouest » identifie au moins trois bonnes raisons de marquer cet événement dans vos agendas.

1 Une tragédie pleine de joie et non dénuée d’humour

Histoire de briser l’idée reçue selon laquelle seules les comédies sont bonnes pour le moral, cette pièce inspirée d’une tragédie grecque vaut le détour. Avec « Bakhai, le cri des vivants », la Cie des Temps Vénus entraîne le spectateur dans un mouvement collectif joyeux, porteur d’espoir. A l’issue des premières représentations, le public a exprimé son désir de monter sur scène et de rejoindre la troupe, vantant une surprenante « communion des âmes », convaincu que l’on pourrait débarrasser le monde de ses dictateurs et de la tristesse qui l’encombre, à travers le seul « souffle poétique »…

« Au départ, nous voulions parler de réenchanter le monde », explique Zabo Martin. Et cette envie les a conduits, avec Olivia Jerkovic, l’auteure du texte, aux « Bacchantes » d’Euripide. Ce classique raconte le retour de Dionysos, dieu de la subversion et de la démesure, dans sa ville natale de Thèbes, où il défiera son cousin Penthée qui règne en dictateur sur la ville. Dans cette adaptation, Penthée est le tyran d’une communauté qui tente de survivre dans un monde post-apocalyptique, où l’eau s’épuise. Dionysos portera alors l’énergie du changement.

« Dans cette salle, on rit beaucoup, assure Zabo Martin, mais de nous-mêmes et surtout pas des autres. »

2 Les prouesses d’une chorale de « chanteurs de toilettes »

Le deuxième argument fait peser le poids de 32 chanteurs amateurs, qui ont développé leur talent au sein de la chorale El Pueblo, créée par Zabo Martin. En 2021, « alors que la France, en plein confinement, se parlait derrière des masques », le musicien basé à Laroque-Timbaut lançait une petite annonce : « À la recherche de chanteurs de toilettes ». « 42 personnes sont venues », se souvient-elle. Des hommes et des femmes, âgés de 23 à 81 ans, originaires de différents villages environnants. «Ils sont venus et ont dit ‘pourquoi pas’. Le « pourquoi pas » a duré et le niveau n’a fait qu’augmenter depuis.

Ensemble, ils ont interprété la pièce « J’ai rêvé de la révolution », de Catherine Anne. « Bakhaï » est la deuxième étape de cette aventure humaine qui les amènera, en 2025, à présenter un opéra. « Ce sera une radiographie de la pauvreté, de la plus matérielle à la détresse psychologique », annonce Zabo Martin.

3 La troupe joue à la maison

Après une résidence au Haras de Villeneuve, des représentations à Paris et en Belgique, où elle devrait revenir, la troupe interprète « Bakhai » chez elle, dans le Lot-et-Garonne. Trois occasions sont proposées : vendredi 14 juin à 21h, dans les jardins de La Boîte à Laver, à Laroque-Timbaut (réservation au 06 33 07 91 36 ou [email protected] ou en ligne : https://urls. fr/zHm-D1); le samedi 15 juin à 21h, dans la cour de l’association Keraunos, 908, route de Rastouillac à Monflanquin (réservation au 06 33 07 91 36 ou [email protected] ou en ligne : https://urls.fr/ BfPOgr) et dimanche 16 juin à 17h, jardin de l’église à Vianne (réservations au 06 26 69 52 63).

Tarif unique de 15 euros. Solution de repli en cas d’intempéries.

 
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