près de 13% des Marocains ne font pas le sacrifice

près de 13% des Marocains ne font pas le sacrifice
près de 13% des Marocains ne font pas le sacrifice
Par LeSiteinfo avec MAP

La quantité de viande issue du sacrifice de l’Aïd Al-Adha s’élève en moyenne à 22,8 kilogrammes (Kg) par foyer, soit près de 41 % de la quantité annuelle de viande rouge consommée par les foyers, semble-t-il. du 30e numéro de la publication du Haut Commissariat au Plan (HCP), « Les Briefs du Plan ».

Cette proportion reste identique en milieu urbain et rural, et atteint 65,4% pour les 20% de ménages les moins aisés et 31,3% pour les ménages les plus aisés, indique le HCP dans cette note intitulée « Dépenses et pratiques du rituel de Aïd al-Adha”.

Par ailleurs, la consommation annuelle moyenne totale de viandes (y compris les viandes rouges et les viandes blanches) au sein des ménages marocains est estimée à 141 kilogrammes (kg), dont 55,8 kg de viandes rouges. En termes de dépenses, le HCP indique que le sacrifice de l’Aïd Al-Adha représente près de 30% des dépenses globales des ménages marocains consacrées annuellement à la consommation de viande. Cette part est de 41 % parmi les ménages des 10 % les moins aisés et de 23 % parmi ceux des 10 % les plus aisés.

Concernant la réalisation de ce rituel, le HCP révèle, selon les données de son enquête nationale réalisée en 2022 sur le niveau de vie des ménages, qu’il est largement pratiqué. En effet, seulement 12,6% des ménages marocains n’accomplissent pas ce rituel lors de l’Aïd Al-Adha, même si cette proportion est en augmentation par rapport à 2014, où elle était de 4,7%.

Cette augmentation du nombre de ménages ne participant pas au sacrifice reste principalement observée parmi les citadins et les ménages isolés.

Ainsi, les citadins sont plus enclins à ne pas faire de sacrifice par rapport aux ruraux (14,3% contre 8,7%). Ces proportions sont respectivement de 5,9% et 2,5% en 2014.

Par ailleurs, près de 56,4% des ménages composés d’une seule personne ne participent pas au rituel du sacrifice contre 46,5% en 2014. Cette proportion descend à 5,5% pour les ménages composés d’au moins six personnes. , contre 0,8% en 2014.

La participation au rituel sacrificiel est inversement proportionnelle au niveau de vie du ménage et au niveau d’éducation de son chef. Près de 25,1% des ménages appartenant aux 10% les plus riches ne font pas de sacrifice à l’occasion de l’Aïd, contre 7,8% parmi les 10% les plus pauvres.

Par ailleurs, cette abstention passe de 20,1% pour les ménages dirigés par une personne ayant un niveau d’éducation plus élevé à 11,7% pour ceux dirigés par une personne sans éducation.

Par type d’animal sacrifié, 95,6% des ménages optent pour les moutons, 4,3% pour les chèvres et 0,1% pour les bovins. Le sacrifice des chèvres est plus enregistré parmi les ménages ruraux (7,4% contre 2,8% en milieu urbain) et parmi la catégorie des 10% des ménages les moins aisés (8,5% contre 2,7% pour les 10% des ménages les plus aisés).

SL

 
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