Dans la revue de presse de ce mardi, la question de l’aide au développement versée par la France aux Comores et d’un voyage aux Comores qui continue de faire polémique ou encore de la ferme photovoltaïque d’Ironi Bé.
Le Journal de Mayotte revient ce matin sur la question de l’aide au développement versée par la France aux Comores.
C’était mercredi dernier, la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale s’est penchée sur la question. L’occasion pour la députée Estelle Youssuffa de dénoncer une nouvelle fois les accords signés avec nos voisins en 2019.
250 millions d’euros versés, mais des objectifs qui n’ont pas été atteints par les autorités comoriennes en matière de lutte contre l’immigration clandestine. Selon l’élu, « Les contribuables mahorais financent donc un pays qui revendique et déstabilise leur département. » Elle ajoute que la commission d’évaluation de l’aide au développement a pu constater que les écoles et hôpitaux financés par la France étaient vides. Le rapporteur de la commission a confirmé ses propos. Cette aide est inefficace et, pire encore, elle se retourne contre nous.
Les Comores font du chantage en menaçant de desserrer le frein à l’immigration si la France retire ses fonds. Le rapporteur constate cependant que les garde-côtes comoriens empêchent toujours le départ de 8 000 migrants vers Mayotte, soit 2 000 de plus que le chiffre avancé l’an dernier par le ministère des Affaires étrangères. Selon lui, cet échec est dû principalement à la corruption qui règne dans l’archipel.
Le voyage aux Comores du maire de Pamandzi continue de faire polémique.
Une cinquantaine de personnes ont participé samedi à l’assemblée du collectif à Tsingoni, pour dénoncer cette initiative du président de l’association des maires de Mayotte. Les participants ont également rappelé leur opposition à l’allègement des visas entre notre île et les Comores, tel que proposé dans le rapport de ce voyage.
Elus, cadis et citoyens étaient unanimes, avec la crainte que cette proposition soit prise au sérieux par le gouvernement. Comme le racontent Flash Info et notre site Internet : Après avoir dit cela, les participants sont partis.
Une nouvelle réunion est prévue prochainement.
Les grandes manœuvres ont commencé à la Chambre des métiers et de l’artisanat.
Trois listes s’affronteront mercredi prochain pour diriger l’institution, et tenter de la relancer, comme nous l’apprend Flash Info.
Sa précédente assemblée a été dissoute il y a un an par l’ancien préfet, Thierry Suquet, notamment en raison de son déficit. Pour les élus, pas de problème, c’était seulement 800 000 euros. Selon la préfecture, il était plus proche de trois millions d’euros.
L’équipe sortante, emmenée par Madi Baco, dénonce déjà « désorganisation volontaire », une procédure entachée d’irrégularité. Il accuse notamment les deux autres listes de ne pas respecter le code des métiers ou la parité hommes-femmes.
La préfecture a également attendu vendredi pour annoncer le lieu du scrutin, à la MJC de M’gombani. En face, la liste conduite par l’entrepreneur Fahar Madi multiplie les rendez-vous pour présenter son programme aux professionnels, chauffeurs de taxi, artisans du BTP, petits commerçants et indépendants.
En opposition au mandat précédent, il se revendique favorable à la négociation et au vivre-ensemble.
La troisième liste est portée par Fouadi Abdou, qui assure l’intérim, il a présidé la commission d’administration provisoire.
Sans plus de précisions, Flash Info explique que ses tentatives pour contacter le candidat sont restées vaines.
Un homme condamné vendredi à 18 mois de prison pour vol avec violence. Pour le prévenu, c’était loin d’être une première.
Il avait déjà été condamné à deux reprises, l’année dernière encore pour vol avec violence et il y a un mois pour violences et tentative de meurtre sur son père.
Selon le Journal de Mayotte, il s’agissait cette fois d’une agression contre un homme en situation irrégulière début octobre à Bandraboua. L’accusé lui a volé son téléphone, puis l’a frappé avec un couteau.
A l’audience, aucune explication. “Je n’ai rien à dire”, a-t-il répondu aux questions du président. A ses côtés, pas d’avocat, il ne voulait pas du fonctionnaire. La victime n’était pas non plus présente à l’audience ; elle n’avait pas porté plainte de peur d’être expulsée.
Pour le procureur adjoint : « il est violent et dangereux. Il ne peut plus se comporter ainsi en société ».
Le parquet a requis deux ans de prison. Les magistrats ont finalement opté pour un an et demi avec mandat de dépôt, c’est-à-dire avec incarcération immédiate.
Le soleil s’est levé, avec de beaux rayons pour la ferme photovoltaïque Ironi Bé.
C’est le seul à Mayotte, il a été mis en service en début d’année et produit de quoi alimenter 2 000 foyers. Le tout en protégeant deux hectares de bananiers des intempéries.
Ce système a été conçu pour résister aux cyclones et récupérer l’eau de pluie. L’entreprise qui l’a financé prévoit d’amortir son investissement avec la vente d’électricité sur les 20 prochaines années.
Peu de chance de voir d’autres fermes photovoltaïques. Cela nécessite un terrain relativement plat. Une denrée rare sur l’île.
On peut le lire sur notre site tout comme la victoire de Unicornis Passamainty qui a remporté la coupe féminine de Mayotte face à l’ACSJ Mliha 5 buts à 0. La finale s’est jouée hier à Bandraboua. Flash Inbfo revient pour sa part sur la fête de Laka avant-hier à Mbouini.