Malgré une meilleure compréhension des risques climatiques, la Belgique reste mal préparée. Les vagues de chaleur, avec une surmortalité croissante, menacent les plus vulnérables. Les mesures actuelles, souvent dispersées, manquent de cohérence et d’application systématique.
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– La Belgique est mal préparée aux risques climatiques malgré une meilleure compréhension des dangers. – Les vagues de chaleur provoquent une surmortalité croissante, touchant particulièrement les plus vulnérables. – Alors que les alertes se multiplient, les mesures actuelles manquent de cohérence et d’application systématique. – Les villes sont particulièrement menacées, avec des températures nocturnes plus élevées que les campagnes.
Résumé de l’article
Le constat a été fait au niveau européen au printemps dernier : malgré une compréhension de plus en plus fine des risques posés par le changement climatique en Europe, « la société reste mal préparée » à ces menaces. « La mise en œuvre des politiques accuse un retard considérable par rapport à l’augmentation rapide des niveaux de risque. » Des mesures « coordonnées et urgentes » doivent être mises en place à tous les niveaux. C’est l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) qui le constate dans sa première et volumineuse « Évaluation européenne des risques climatiques ».
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