En 2004, le Vlaams Belang a réalisé une hausse historique avec 24,3% des voix. Après les élections de dimanche, ce record pourrait être battu. C’est d’ailleurs l’un des enjeux majeurs des élections de cette année, du côté flamand.
“Il faudra voir si les nationalistes auront la majorité, même si Bart De Wever a toujours dit qu’il ne s’associerait pas à Belang», analyse Christophe Deborsu.
Dans la même perspective, il faudra voir »le score de la N-VA” et en cas de déception « voir si Bart De Wever démissionnera de son poste de président du parti», ajoute notre journaliste. Voir le bourgmestre d’Anvers quitter ce soir son poste à la tête de son parti est un scénario tout à fait plausible : «Il est du genre à prendre ses responsabilités tout de suite..»
Si le Vlaams Belang est si populaire et pourra emporter de nombreux électeurs de la N-VA, c’est parce qu’il est «le parti des mécontents», poursuit Christophe Deborsu.
“C’est une société qui a peur», soulève le politologue. “Pour comprendre la mentalité des électeurs belang, il faut rappeler que la Flandre était l’une des régions les plus riches d’Europe jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, puis lorsque la Belgique est arrivée en 1830, ce fut le seul moment de l’histoire de la Flandre où elle n’est plus ça ne va plus du tout bien. C’est pour ça qu’ils n’aiment pas la Belgique, le seul moment où la Flandre ne va pas bien, c’est quand la Belgique démarre.“
