Les Suisses refusent de réduire les coûts de santé

Les Suisses refusent de réduire les coûts de santé
Les Suisses refusent de réduire les coûts de santé

Les Suisses refusent un plafonnement des primes maladie

Publié aujourd’hui à 12h11

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Les bureaux de vote viennent de fermer leurs portes. Les premières projections des résultats de Tamedia montrent que les Suisses rejettent l’initiative du Centre visant à réduire les coûts de santé, approuvent la nouvelle loi fédérale pour le développement des énergies renouvelables et rejettent l’initiative pour la liberté et l’intégrité physique.

Qu’en est-il de l’initiative du PS visant à plafonner les primes de santé à 10 % des revenus ? C’est mal parti selon nos projections puisque le non est à plus de 56%.

Découvrez ci-dessous nos projections et analyses en direct pour les quatre votes qui évolueront tout au long de l’après-midi.

L’initiative de réduction des primes

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C’est le seul vote de ce dimanche dont le résultat n’est pas encore clair. Et c’est important puisque plafonner les cotisations à 10% des revenus pourrait soulager une partie de la classe moyenne mais coûterait aux pouvoirs publics 5 à 10 milliards de francs. De l’argent qu’il faudrait trouver en augmentant les impôts.

Avec cette initiative, la gauche va-t-elle rééditer son exploit sur la 13e retraite AVS ? Il semble que non. Le non dépasse les 56 %. Suivez nos projections constamment mises à jour au fur et à mesure que le décompte progresse.

L’initiative pour réduire les coûts de santé

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Les Suisses ne veulent pas de l’initiative qui propose d’introduire un mécanisme pour freiner les coûts de santé. Le Centre avait pourtant misé sur un succès populaire, comme celui connu par le frein à l’endettement. Mais sa proposition n’a convaincu ni la gauche ni la droite, toutes opposées à l’initiative.

Pourquoi ce rejet ? Pour des raisons contradictoires qui s’additionnent. Certains ont dénoncé l’inutilité d’un tel mécanisme qui engendrerait beaucoup de bureaucratie pour peu de résultats. D’autres, au contraire, ont critiqué le rationnement des soins provoqué par un frein appliqué de manière trop rigide.

Cela signifie-t-il que la population ne souhaite pas freiner les dépenses de santé ? Non. Elle diffère surtout sur les moyens pour atteindre cet objectif. Depuis des années, il y a une absence de majorité claire sur les mesures à prendre au Parlement. Ce qui n’est pas surprenant étant donné que tous les acteurs de la santé bénéficient financièrement du système actuel.

La loi pour le développement des énergies renouvelables

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Feu vert pour plus de panneaux solaires, plus d’éoliennes et pour augmenter encore la production hydraulique en Suisse. Les Suisses acceptent de prendre le virage énergétique et de promouvoir les énergies renouvelables même si cela a un impact sur le paysage et le porte-monnaie.

Cette décision n’est pas une surprise puisque tous les partis, à l’exception de l’UDC, ont recommandé le oui. A droite comme à gauche, on avait mis de l’eau dans son vin pour parvenir à un compromis. Cela a également fonctionné avec la députation de l’UDC aux Chambres avant que la direction et la base du parti ne changent de cap et n’entrent en guerre contre le projet et contre… son ministre de l’énergie Albert Rösti.

La bataille énergétique en Suisse n’est toutefois pas terminée. Cela continuera, chaque camp essayant de pousser son énergie préférée. Ce mardi, les Verts annoncent le lancement d’une initiative solaire pour exiger que toute nouvelle construction ou rénovation soit systématiquement accompagnée d’une installation solaire.

A droite, les interventions se multiplient pour que la Suisse rouvre la porte à de nouvelles centrales nucléaires afin d’assurer la sécurité énergétique notamment pendant les mois d’hiver. Nous verrons ce que fera concrètement le ministre Albert Rösti, lui qui s’est battu lors de ce vote pour les énergies renouvelables mais qui est aussi un fervent partisan du nucléaire.

L’Initiative Liberté et Intégrité Physique

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Les anti-vaccins ne parviennent pas à convaincre une majorité de Suisses. Après l’échec successif des référendums sur la loi Covid, leur initiative visant à préserver la liberté et l’intégrité physique des personnes est également rejetée. Le score est clair.

Cela signifie-t-il que l’État pourra obliger quelqu’un à se faire vacciner ou à se faire implanter une puce sous-cutanée ? La réponse est non. Mais les initiateurs perdent sur un point important. Ils voulaient placer la liberté et le consentement d’une personne au-dessus de toute politique publique ou convention collective d’entreprise. Cela n’arrivera pas.

Le statu quo a triomphé. Qu’est-ce que cela signifie pour la vaccination par exemple ? Dans des cas exceptionnels, comme lors d’une épidémie grave, les restrictions peuvent continuer à affecter les non vaccinés. Cela va de l’interdiction temporaire d’aller au restaurant à l’impossibilité d’exercer certains travaux. Pendant la Covid, le personnel navigant suisse devait être vacciné sous peine d’être licencié.

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Arthur Grosjean est correspondant politique au Palais fédéral depuis août 2011. Il est journaliste depuis plus de 30 ans. Il a occupé diverses fonctions de chef de section (Suisse, Genève) et de rédacteur en chef adjoint.Plus d’informations @arthurflash

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