Crabe des neiges plutôt abondant, mais petit – .

Crabe des neiges plutôt abondant, mais petit – .
Crabe des neiges plutôt abondant, mais petit – .

Fin mai, la majorité des crabiers avaient atteint leur quota. Actuellement, il ne reste plus que quelques bateaux en mer, toutes zones de pêche confondues.

«On a eu moins beau temps en début de saison et c’est pour ça que ça s’allonge un peu», explique le président de l’association des crabiers de la zone 17, Marc Doucet. “Il y a aussi quelques pêcheurs qui ont eu des pannes mécaniques.”

Selon Marc Doucet, les rendements ont été bons dès le début de la saison qui s’est ouverte le 25 mars dans la zone 17, qui s’étend de Trois-Pistoles à Rivière-à-Claude sur la rive sud et d’Escoumins à Pointe. -des-Monts sur la rive nord. « Par la suite, comme chaque année avec la fonte des neiges, les forts courants ont réduit les rendements au piège. Nous avons donc dû déménager. »

Le total autorisé des captures dans la zone 17 a été augmenté de 20 % pour être fixé à 1,7 tonne. Dans la zone 16, qui est située entre Baie-Trinité et Natashquan, en Moyenne Côte-Nord, le total autorisé à la pêche, qui a débuté le 5 avril, a été établi à 3 tonnes, ce qui correspond à une augmentation de 15 % par rapport à la précédente. année.

Rendements variables

Si le crustacé était plus rare fin avril et début mai pour Simon Vallée, le pêcheur estime que, dans l’ensemble, sa saison « n’est pas si mauvaise ».

Le discours est le même du côté de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.

« Le début de saison a été très bon et les captures par unité d’effort ont été très élevées. »

— Guy-Pascal Weiner, directeur des pêches de la communauté autochtone de Cacouna

« Il y a aussi eu des vents soutenus et des conditions orageuses très fréquentes en avril, même s’il y a eu quelques belles journées », ajoute M. Weiner. Même s’il considère que c’est une bonne saison dans l’ensemble, les captures des pêcheurs de la Première Nation restent en baisse.

Dans la zone 16, Norbert Fontaine était un peu en retard dans sa saison de pêche. « Nous avons eu du mauvais temps en début de saison. Après cela, nous avons dû fermer nos portes parce que les acheteurs ne pouvaient pas traiter aussi rapidement qu’ils l’auraient souhaité en raison du manque de main-d’œuvre et du temps nécessaire aux nouveaux travailleurs pour s’adapter.

L’arrivée tardive des travailleurs étrangers a touché les usines des zones 16 et 17. « Il y a eu des ralentissements », confirme le directeur général de l’Association de l’industrie de la pêche du Québec (AQIP), Jean-Paul Gagné. Mais c’est réglé pour tout le monde. Ainsi, à mesure que les usines de transformation ont pu trouver le personnel nécessaire, elles ont pu accepter des volumes élevés.

Les prises au début de sa pêche n’étaient pas très abondantes pour le pêcheur innu de Uashat mak Mani-utenam, sur la Côte-Nord. «Ça n’a pas été facile», confirme M. Fontaine. C’était calme. Le crabe était plus ou moins là. Par la suite, dès les premiers jours de mai, il constata une légère amélioration.

Petit crabe

Marc Doucet a remarqué que le crustacé était plus petit que lors des dernières saisons.

Ce constat l’amène à affirmer que la biomasse connaît un cycle de recrutement qui favorise l’abondance de la ressource.

« Dans les casiers, on voit que la diversité est là. Les petits crabes et les crabes de taille commerciale se mélangent beaucoup, ce que l’on n’a pas vu ces dernières années. Il y avait définitivement plus de monde par casier. Nous avons donc davantage de tri à faire pour pouvoir nettoyer ce qui est en dessous de la taille minimale et qui doit être remis à l’eau. Nous devons être plus prudents.

Simon Vallée constate également que le crabe est plus abondant. Mais comme elle est plus petite, l’abondance n’a aucun effet sur le poids. Aussi, le pêcheur dont le port d’attache est Matane affirme n’avoir jamais vu autant de femelles avec autant d’œufs prêts à pondre. Malgré ces signes encourageants, le capitaine du Whitefish a exprimé une certaine inquiétude. « Nous devons rester prudents et surveiller la situation année après année pour voir comment la ressource se comporte et s’adapter. »

Prix ​​satisfaisant

Contrairement à l’année dernière où aucun ajustement n’a été effectué, le prix de départ a été fixé en fonction de la réaction du marché.

Le prix a ensuite été réajusté au fur et à mesure de l’avancée de la saison. De 2,50 $ initialement à l’atterrissage, il a été augmenté à 3 $, puis à 3,50 $ la livre.

« Il nous fallait vraiment une bonne nouvelle, sachant qu’il n’y a plus de turbot ni de crevette. Enfin, les conditions de marché sont meilleures que prévu. Ce n’est pas un crabe à 5 dollars, mais ça va», précise Guy-Pascal Weiner.

De son côté, Norbert Fontaine se dit impressionné par le prix reçu. « Nous prenons cela bien. Les prix proposés par l’AQIP nous aident. C’est très apprécié de ne pas avoir à se battre tout le temps pour justifier une amélioration de prix !

Pour le directeur général de l’AQIP, 3,50 $ la livre est un prix que les usines de transformation peuvent payer jusqu’à la fin de la saison. «C’est acceptable pour tous les partis», a déclaré M. Gagné.

Bonne réponse du marché québécois

Le crabe transformé se vend bien sur le marché québécois. «La demande est là et je pense que le prix est acceptable pour le consommateur», confirme le président des Pêcheries de l’Estuaire de Rimouski, Henry Clapperton. Nous sommes très heureux que le marché québécois réagisse ainsi ! De grandes chaînes d’épicerie au Québec comme IGA et Métro, certains grands distributeurs de Montréal et de Québec ainsi que de grandes poissonneries sont également présents, selon le transformateur.

Comme le propriétaire de l’usine achète du crabe de la zone 17, où la pêche est la première ouverte, le crustacé est considéré, en quelque sorte, comme un produit exclusif au Québec. « Nous avons toujours l’effet du premier coup. Cette année, nous l’avons eu pour une durée un peu plus courte, environ deux semaines, car les autres zones ont également commencé plus tôt. Donc, beaucoup de crabe sont entrés sur le marché québécois en même temps.»

Lorsque l’effet principal s’estompe, les ventes diminuent considérablement, selon M. Clapperton. Ainsi, une certaine quantité de crabes des neiges est vendue sur le marché américain. «Les prix au Québec et aux États-Unis sont comparables», explique-t-il. Par ailleurs, l’homme d’affaires considère également que la petite taille du crabe dans la zone 17 est un facteur encourageant. « C’est un bon signe pour l’avenir. La prochaine génération est définitivement là.

 
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