UUn homme de quarante-cinq ans qui souffrait d’une inflammation des intestins a été hospitalisé dans le garage de l’hôpital de Langres en Haute-Marne le 26 octobre, rapporte BFMTV le 11 novembre.
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Gérard Claudet était en vacances dans la région, près de Dijon, lorsqu’il a commencé à ressentir des douleurs au ventre. Il décide alors de contacter le Samu qui l’oriente vers les urgences. « J’ai demandé au Samu de m’orienter au mieux entre le médecin de garde et les urgences de Langres. La décision a été prise de m’envoyer aux urgences pour faire des analyses. J’y suis entré le samedi 26 octobre, vers 16 heures et l’équipe de l’hôpital m’a accueilli avec le plus grand soin”, explique l’homme. Il y a ensuite passé une nuit et a dû être hospitalisé plusieurs jours.
Au bout de vingt-quatre heures, le personnel lui a dit qu’il devait partir. « À une heure du matin, quelqu’un est venu me chercher et m’a dit ‘il faut te déplacer’ », raconte Gérard Claudet. “D’accord, où vais-je?” Comment ça va? » demande-t-il. « Regardez, dans un garage. Quand on n’a plus de place ici, ce n’est pas compliqué : on ouvre le garage et on y met les patients », aurait répondu un employé.
Sans toilettes ni douche
Gérard Claudet a pris plusieurs photos de l’endroit où l’on voit des lits d’hôpitaux dans un garage. « Je me suis retrouvé relégué dans un endroit au sol en béton brut découvert et taché, sans toilettes ni douches, sauf dans le couloir central attenant. Les lits y sont placés au fur et à mesure de l’arrivée des patients, séparés par des paravents recouverts d’un drap d’hôpital ! » proteste l’homme. Selon ce quadragénaire qui partageait la chambre avec quatre autres personnes, la ventilation faisait un grand bruit. « Je suis je ne sais où. En temps de guerre, dans un lieu où sont placés les malades ? Je ne sais pas trop où nous en sommes, mais en tout cas pas dans un hôpital français”, déplore-t-il.
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Après une nuit dans cette chambre, il décide d’écourter son hospitalisation et de rentrer chez lui. « J’ai vu le médecin qui a seulement pu me dire qu’il avait compris et m’a donné une ordonnance. Mais il m’a prescrit des pilules qui entraînaient des complications intestinales et qui sont bien moins efficaces que les infusions ! » affirme-t-il.
C’est alors qu’il écrit une lettre à l’agence régionale de santé, à l’hôpital de Langres et au ministère de la Santé. “J’ai demandé dans ce courrier un retour motivé et je précise que j’invite ces décideurs à venir passer une nuit avec moi dans ce garage”, ironise Gérard Claudet qui n’a, à ce jour, pas reçu de réponse.