“On n’oublie pas, on ne les oublie pas” témoigne Didier Boulinguiez, président de “Cœur de Bleuet”

“On n’oublie pas, on ne les oublie pas” témoigne Didier Boulinguiez, président de “Cœur de Bleuet”
“On n’oublie pas, on ne les oublie pas” témoigne Didier Boulinguiez, président de “Cœur de Bleuet”

“On n’oublie pas, on ne les oublie pas” témoigne Didier Boulinguiez, président de l’association elbeuvienne “Cœur de Bleuet”. Il était l’invité de Bleu Normandie à l’occasion des commémorations du 11 novembre.

Des cérémonies de commémoration de l’armistice de la Grande Guerre sont organisées dans de nombreuses communes de l’Eure et de la Seine-Maritime le 11 novembre. Invité de France Bleu Normandie, Didier Boulinguiez, président de l’association elbeuvienne « Cœur de Bleuet » estime que ces cérémonies sont très importantes. : « Surtout, ne pas oublier tous ces héros, pour la plupart anonymes, qui ont fait pour pouvoir retrouver cette liberté qui nous est chère à tous. C’est vraiment très important de participer et d’impliquer le plus grand nombre pour dire justement : « On ne les oublie pas, on ne les oublie pas ». Il y a eu Verdun, il y a eu le Chemin des Dames en 1917, mais il y a eu aussi d’autres champs de bataille à Salonique, en Italie, dans la Somme.»

L’association recherche un local pour créer un musée

L’association « Cœur de Bleuet », qui collecte des milliers d’objets de la Première Guerre mondiale, sera présente à Heuqueville, dans l’Eure, pour la cérémonie. Didier Boulinguiez portera pour l’occasion des tenues d’époque. « Je porterai un uniforme de spahis du régiment de Constantine. C’est-à-dire que je porterai une chéchia, un boléro, un burnous, un gilet bleu ciel, un sarouel bleu ciel, une ceinture traditionnelle, un ceinturon d’armes, une baïonnette, un fusil, des bandes de mollets et des bottes.

Désormais, l’association « Cœur de Bleuet » souhaite créer un musée pour exposer ses milliers d’objets de collection et impliquer le public. «Nous recherchons actuellement des locaux», continues Didier Boulinguiez. « 3 000 ou 4 000 pièces, ça prend beaucoup de place et ce serait intéressant de pouvoir avoir un lieu, un lieu de collection, un lieu de mémoire, un lieu où les écoliers, les enfants, les jeunes générations pourraient s’immerger. Et voilà, c’est ce que nous aimerions.

 
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