Fort excès de vitesse, tirs de mortiers… Le convoi du mariage sème la zizanie dans cette commune de l’Oise

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Il n’y a pas qu’à Beauvais qu’il y a évidemment cortèges de mariage sème la zizanie dans l’Oise. A Compiègnece ne sont pas de simples pétards, mais bien de nombreux tirs de mortier de feux d’artifice qui ont été abattus en marge d’un mariage samedi 9 novembre en fin de matinée. Ces tirs ont résonné près du Pont-neuf alors qu’il n’y avait pas d’émeutiers dans la région.

Conduite sans permis et « dégradations sur deux véhicules »

A la police municipale a également dû sévir suite à d’autres dérives constatées lors de ce cortège d’automobilistes dont la joie était un peu trop démonstrative. Conséquence, cinq vice-présidents pour différents obstacles au code de la route ont été élaborés.

Exaspéré, le maire de la commune, Philippe Marini (LR), précise également que deux individus faisant partie de ce convoi ont été présentés à un officier de police judiciairepour « manque de permis, dégâts sur deux véhicules, et excès de vitesse supérieur à 100 km/h dans une zone limitée à 50 km/h ». Le conducteur d’une de ces voitures s’est vu confisquer son véhicule alors qu’il roulait à 109 km/h sur l’avenue du Baron-Roger-de-Soultrait, non loin de la gendarmerie.

“Irresponsable”

Autant de dérives qualifiées d'”inacceptables” par le maire de Compiègne.

Un mariage est censé être un moment de bonheur et de fête. Il est cependant inacceptable que cette fête perturbe la tranquillité publique et devienne le théâtre de comportements irresponsables.

Une chose est sûre : les cortèges de mariage qui contreviendraient à la charte de « bonne conduite » signée par les jeunes mariés seront désormais surveillés comme du lait sur le feu dans la Cité impériale.

« Si, à l’avenir, un futur couple de jeunes mariés se présente dans un désordre total, en retard et accompagné d’un cortège perturbateur, il est tout à fait possible que mon adjoint, chargé de célébrer le mariage, décide de le reporter jusqu’à ce que tous les participants adoptent comportement respectueux », prévient Philippe Marini.

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