Le gestionnaire de fortune zurichois Julius Bär a vu ses avoirs sous gestion augmenter à la fin des dix premiers mois de l’année, soutenu notamment par l’évolution positive des marchés, a-t-il annoncé jeudi. Le nouveau patron prendra ses fonctions début janvier.
Fin octobre, les actifs sous gestion s’élevaient à 480 milliards de francs, après 474 milliards fin juin, précise l’établissement dans un communiqué.
Les entrées nettes d’argent frais ont atteint 11 milliards fin octobre, contre 3,7 milliards fin juin.
La marge brute est en revanche tombée à 83 points de base (pb), après avoir enregistré 85 pb fin juin. Le coefficient d’exploitation ajusté reste stable à 71 %.
Ces chiffres clés sont mitigés par rapport aux prévisions des analystes consultés par l’agence AWP. Alors que les actifs sous gestion dépassent les attentes du marché, la marge brute était attendue à 85 points de base et le ratio coûts-revenus à 70,4%.
Jusqu’à présent, la banque prévoyait à moyen terme – pour la période 2023-2025 – une marge avant impôts ajustée entre 28 et 31 points de base et un ratio coûts-revenus ajusté inférieur à 64 %. Pour son bénéfice ajusté avant impôts, la banque vise une croissance annuelle de 10 %. Le rendement ajusté des capitaux propres ordinaires (CET1) devrait être supérieur à 30 % sur la période.
Pour cette année, le groupe s’attend à générer un bénéfice net IFRS « largement supérieur » à celui de 2023, sans plus de précisions.
En juillet, Julius Bär a relevé son objectif d’économies brutes pour le cycle stratégique en cours à 145 millions de francs, contre 120 millions auparavant. Le plan d’économies, qui aboutit à la suppression de 250 emplois et devrait être pleinement efficace d’ici fin 2025, devrait permettre d’économiser 140 millions cette année.
Stefan Bollinger, nommé CEO de la banque en juillet dernier, prendra ses fonctions le 9 janvier 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/awp