Face à la précarité alimentaire, des solutions existent pour nourrir les familles de Haute-Loire

Face à la précarité alimentaire, des solutions existent pour nourrir les familles de Haute-Loire
Face à la précarité alimentaire, des solutions existent pour nourrir les familles de Haute-Loire

En Haute-Loire, 127 communes sont éligibles au dispositif « Cantine à 1 € ». Seuls 12 d’entre eux l’ont mis en œuvre. Exemple au Chambon-sur-Lignon qui reconduira l’opération pour la deuxième année à partir de la rentrée prochaine.

Durant les quatre prochaines années scolaires, les familles des écoliers du Chambon-sur-Lignon pourront bénéficier du dispositif de Cantine à 1 €. Son objectif est d’aider les communes pour que, sous réserve du coefficient familial, les parents puissent laisser leur enfant manger à la cantine à prix réduit. « Nous avons mis ce dispositif en place pour l’année scolaire 2023-2024 et immédiatement, nous avions entre 15 et 20 enfants de plus à la cantine par jour », explique Sandra Picot, adjointe au maire chargée des affaires sociales. « On ne s’attendait pas à un tel effet ! »

« Mon enfant prend un vrai repas par jour »

La majorité des bénéficiaires sont à l’école primaire. “Certains parents sont venus me rencontrer pour me dire ‘Grâce à ça, mon enfant a un vrai repas par jour'”, ajoute l’élu.

Mais concrètement, quelle charge de travail reste-t-il à la commune avec ce changement ? « La seule contrainte est de prendre chaque mois les coefficients Caf de chaque étudiant pour savoir s’ils peuvent encore en être bénéficiaires. Mais c’est un choix de la commune et tant qu’on pourra le maintenir, on le fera avec l’aide de l’Etat”, précise Sandra Picot.
Cet appareil est encore en phase de développement.

Pierrick Lescop

Au Puy, une épicerie solidaire pour reprendre vie

L’établissement est situé au 6, rue Latour Maubourg.
Au centre-ville du Puy-en-Velay, l’épicerie sociale La Croisée des Saveurs vend ses produits entre 10 et 30 % du prix du marché.

Une cinquantaine de familles de l’Agglo du Puy et des communautés de communes de Mézenc-Loire-Meygal ou de Cayres-Pradelles bénéficient de cette aide. Ici, les gens peuvent entrer pour une durée de 3 à 9 mois en fonction de leurs revenus. Toutefois, les bénéficiaires doivent faire leurs courses à un tarif réduit. «Nous aidons les personnes qui survivent ou qui ont eu un accident dans leur vie», explique Marina Tschaen, conseillère économique et sociale à l’épicerie.

Le carrefour des saveurs accueille de nombreuses mères célibataires avec enfants à charge. Ici, on fait nos courses mais on retrouve aussi la vie.

 
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