après Marseille, il se dirige vers Paris et ses environs

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Ce vendredi 7 juin, le Festival Ciné-Palestine descend dans les rues de Paris. Créée en 2015, la manifestation propose un florilège de films et d’activités, présentés dans différentes institutions franciliennes au nom d’une cause : mettre à l’honneur les perles du cinéma palestinien. Le phénomène prend de l’ampleur, avant de créer une programmation marseillaise en 2022. Alors que le festival fête cette année son dixième anniversaire, zoom sur cette initiative à la résonance retentissante, à la lumière de l’actualité récente.

©Collection Lina Soualem

Oraison aux trésors perdus du cinéma palestinien

Si la section marseillaise a tiré sa révérence, la section parisienne vient de lever le voile sur sa programmation, déployée jusqu’au 16 juin. C’est au Palais de Tokyo que s’est ouverte la dixième édition du Festival Ciné-Palestine, avec une visite guidée du exposition Un passé difficile : musées, exil et solidarité. Ce dernier documente les engagements solidaires »au mouvement anti-impérialiste international des années 1960-1980», ramenant au grand jour «luttes pour l’émancipation des peuples, notamment en Palestine, au Nicaragua, au Chili et en Afrique du Sud».

35 films, 7 cinémas des deux côtés de l’Île de France. Cette année, le festival est placé sous l’égide d’un hommage à Gaza, avec la création d’un focus intitulé « La Palestine dans les yeux ». Empruntant sa formule à une œuvre du cinéaste Hani Jawharieh, l’événement remet en lumière une foule de films marginalisés et disparus. En effet, en raison de la montée des violences depuis octobre dernier, de nombreuses institutions gazaouies ont perdu leurs trésors et leurs archivistes dans les flammes, fragilisant sérieusement la préservation de la mémoire culturelle.

Réalisés entre hier et aujourd’hui, les films présentés retracent les horreurs de la guerre, l’impossibilité de la mémoire et la douleur de la survie. Une attention particulière est portée aux archives intimes et familiales, avec un accent particulier sur les créations d’origine palestinienne. L’occasion de (re)découvrir, par exemple, le sublime Au revoir Tibériade de Lina Soualemest arrivé dans les salles françaises en février dernier, après une première à la Mostra de Venise 2023. La réalisatrice se plonge dans les souvenirs de sa mère, l’actrice Hiam Abbas, revenant sur les traces des lieux désormais colonisés. Ensemble, ils partent à la recherche des souvenirs épars de quatre générations de femmes palestiniennes de sa famille.

 
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