des agriculteurs attachent une génisse morte à une sous-préfecture

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des agriculteurs attachent une génisse morte à une sous-préfecture
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Robbie Goodall / Getty Images Des agriculteurs ont ligoté le cadavre d’une génisse dans la sous-préfecture de Pontarlier dans le Doubs. (photo d’illustration)

Robbie Goodall / Getty Images

Des agriculteurs ont ligoté le cadavre d’une génisse dans la sous-préfecture de Pontarlier dans le Doubs. (photo d’illustration)

AGRICULTEURS – Le message est fort. Plusieurs dizaines d’agriculteurs ont exposé le cadavre d’une génisse tuée par une attaque de loup devant la sous-préfecture de Pontarlier (voir une photo de l’action ici), dans le Doubs, pour protester contre le refus des services de l’Etat de réaliser des tirs défensifs.

« Les attaques de loups se succèdent » plus « Les éleveurs sont confrontés depuis des semaines au refus systématique des services de l’Etat de délivrer des autorisations de tir de défense en dehors de 17 communes » constitué d’une zone expérimentale, regrette ce samedi 9 novembre la Fédération départementale des syndicats d’agriculteurs (FDSEA) du Doubs.

“Nous en sommes déjà à 23 génisses tuées et 25 blessées depuis le 14 juillet dans le département”s’émeut Loïc Scalabrino, secrétaire général adjoint national des Jeunes Agriculteurs, dans les colonnes de L’Est républicain.

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Mais Florent Dornier, président de la FDSEA du Doubs, a indiqué avoir été reçu par le directeur adjoint de la Direction territoriale départementale (DDT). “Il a pris note de toutes les demandes”» a-t-il dit, mais n’a pas donné de réponse concrète aux éleveurs.

Deux loups abattus en août dans le Doubs

Ce dernier a également fustigé les attaques judiciaires des associations de protection de la nature contre les fusillades. « Chaque génisse qui sera prédatée à partir d’aujourd’hui et qui ne bénéficiera pas d’un simple tir défensif se retrouvera devant la sous-préfecture »a conclu Florent Dornier.

Dans le Doubs, deux loups « attaqué » ont été abattus en août sur arrêté préfectoral.

Mais en juin, le tribunal administratif de Besançon a annulé deux arrêtés préfectoraux autorisant le tir contre les loups pour protéger les troupeaux, arguant que « le loup est une espèce protégée par le droit européen » ne le faites pas “la destruction est en principe interdite”. Cependant, la loi prévoit des dérogations pour empêcher « des dégâts importants sur le bétail ».

Le président de la Chambre d’agriculture du département voisin de la Haute-Saône a appelé, fin septembre, les éleveurs de son département à s’armer et « cône » des loups illégalement afin de protéger leurs troupeaux. Cette position a conduit à des condamnations de la part du préfet et du ministre chargé de l’Environnement.

La métropolitaine compte environ un millier de loups et le quota d’abattage est fixé à 19 % de la population recensée par an. En 2022, les indemnisations pour les dégâts causés par les loups s’élèvent à quatre millions d’euros.

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