La municipalité a décidé de ne pas organiser de cérémonie pour le 11 novembre.
« Nous comprenons l’importance de se souvenir et d’honorer ceux qui ont sacrifié leur vie. Mais il faut aussi reconnaître la réalité du manque de participation des communautés à ces cérémonies. Nous avons décidé de concentrer les cérémonies en une seule, pour la mémoire de tous ceux qui sont tombés amoureux de la France, indiquent les élus. Ce sera la journée de commémoration du 8 mai, en espérant une plus grande participation et un engagement plus fort de nos concitoyens. »
En mai dernier, il n’y a pas eu de commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Seul le monument aux morts avait été décoré de drapeaux.
La décision divise
Très attaché au devoir de mémoire, Henri Rouchon, maire honoraire et vétéran de l’Algérie ainsi qu’ancien président du comité local de la Fnaca, s’est ému de la décision de la municipalité.
« Ce n’est pas un signe de tolérance. Nous vivons dans un monde où les valeurs et les principes tombent dans l’oubli, et je ne crois pas qu’en appliquant, sans concertation, le sinistre système de la hache, nous guérirons la maladie. »
