Par
Élodie Lepicq
Publié le
7 juin 2024 à 11h27
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C’est dans le cadre du collectif « Pour que vivent nos langues » qu’une centaine de personnes se sont rassemblées à Vannes (Morbihan), samedi 1er juin 2024. Leur souhaitmodifier la constitution Pour préserver les langues régionales dont Breton.
Une non-application de la loi Molac
La loi Molacpromulguée le 21 mai 2021, vise à prévoir des mesures de protection et de promotion dans le domaine de patrimoine, services publics et éducation.
Pour Renan Kerbiquet, coordinateur de l’association Kelennomp qui est une association d’enseignants de langue bretonne, cela la loi n’est pas appliquée.
« La loi Molac prévoit que 50 % des écoles publiques doivent proposer l’enseignement de la langue bretonne, nous n’en sommes pas là. L’État vote une loi, mais ne donne pas les moyens nécessaires pour l’appliquer », déplore-t-il.
Alors que le collectif dénonce un oubli des langues régionales lors des réformes duéducation nationaleleur disparition lors des épreuves du baccalauréat notamment, il pointe aussi du doigt la liberté de choisir un prénom sans remise en question en citant Fañch, Iñaki ou encore Aña.
Nos langues ne peuvent pas vivre dans cette précarité. Nous avons besoin de sécurité juridique avec la modification de la Constitution.
Cette mobilisation sera-t-elle entendue par les services de l’Etat ?
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