Prison avec sursis pour un maire des Hautes-Alpes et son fils, coupables de braconnage

Prison avec sursis pour un maire des Hautes-Alpes et son fils, coupables de braconnage
Prison avec sursis pour un maire des Hautes-Alpes et son fils, coupables de braconnage

Jean-Marie Barral, 76 ans, maire de Châteauroux-les-Alpes, et son fils, ont été reconnus coupables de braconnage. Les deux hommes ont été condamnés respectivement à six mois et un an de prison avec sursis, après la découverte au domicile familial de 386 pièces de gibier congelées, dont deux bouquetins, une espèce protégée.

Un maire des Hautes-Alpes et son fils reconnus coupables de braconnage ont été respectivement condamnés à six mois et un an de prison, après la découverte au domicile familial de 386 pièces de gibier congelées, dont deux bouquetins, une espèce protégée. Jean-Marie Barral, 76 ans, maire de Châteauroux-les-Alpes, a notamment été condamné pour détention illégale d’une espèce protégée par le tribunal correctionnel de Gap qui a rendu son jugement jeudi.

L’élu et son fils de 50 ans ont été placés sous contrôle judiciaire en novembre dernier dans le cadre d’une enquête pour braconnage dénoncée par des courriers anonymes et des rumeurs. Une surveillance lancée en 2020 par l’Office français de la biodiversité (OFB) a permis d’observer début septembre, neuf jours avant l’ouverture officielle de la chasse, le fils du maire « sortant l’arme de son sac à dos avant de tirer d’une vingtaine d’hommes ». mètres », dans une forêt à proximité de la maison familiale.

Les deux hommes interdits de chasse pendant trois et cinq ans

Une perquisition, effectuée le lendemain au domicile de l’élu, a révélé « 386 pièces de gibier dans le congélateur », dont un quart « provenait du braconnage », selon le parquet. Parmi la viande saisie, celle de deux bouquetins, espèce protégée car menacée et dont la chasse est strictement interdite en France. Dans son jugement, le tribunal a interdit aux deux hommes de chasser pendant trois et cinq ans. A l’audience, l’avocat de la défense a plaidé l’acquittement, estimant que l’affaire se limitait à des « rumeurs ». Le procureur de la République avait requis des peines de prison avec sursis pouvant aller jusqu’à 3 ans.

Face aux prévenus, qui se sont décrits à l’audience comme des « passionnés de chasse », quatre associations environnementales et le Parc national des Ecrins s’étaient constitués parties civiles.

 
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