Du répit à domicile pour faciliter le quotidien des familles

Du répit à domicile pour faciliter le quotidien des familles
Du répit à domicile pour faciliter le quotidien des familles

Depuis plus de 25 ans, Petit Répit, situé à Lairet, est un organisme de soutien aux proches aidants. La mission de l’OBNL est d’offrir du répit à domicile aux familles.

Existant depuis 1996, le rôle du Petit Répit n’a pas changé.

« Notre mission est d’offrir du répit au domicile des familles. Nous nous occupons des enfants entre 0 et 17 ans», explique Marie-Hélène Guay, directrice générale du Petit Répit.

« Peu importe le type de famille ou le type d’enfant, nous sommes là. Il peut s’agir de familles avec de jeunes enfants ou d’enfants avec des diagnostics différents », assure-t-elle.

L’équipe du Petit Répit est composée de 33 travailleurs.

600 heures de répit à domicile pour les familles grâce à un soutien financier

Parmi sept autres organismes, Petit Répit a reçu le soutien financier de la Fondation de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ). Le montant s’élève à 15 000 $ pour 2024.

« Nous sommes dans une approche soignante. Avec le soutien de la Fédération, nous pourrons cette année offrir 600 heures de répit à des familles ayant des besoins de santé plus spécifiques », explique-t-elle.

« 600 heures, c’est beaucoup pour les familles. C’est une façon de leur offrir un répit plus régulier que ce qu’on pourrait faire si on n’avait pas ce soutien. »

La particularité de l’organisme est celle d’offrir du répit à domicile, afin de permettre aux parents de se ressourcer.

« Pendant le répit, le parent peut décider de rester sur place, de se reposer ou de sortir. Notre objectif est qu’il puisse se ressourcer et prendre du temps pour lui. On prend enfin le relais», affirme Mme Guay.

À ses yeux, le répit à domicile permet aussi de créer de beaux liens entre les familles et les soignants.

La durée du répit nécessaire varie selon les besoins des familles.

Quelques défis

Être en mesure de répondre aux besoins des familles est l’un des principaux défis de l’OBNL.

« En dernière année, j’ai une augmentation de 41 % des heures de répit. Notre grand défi est ultimement de pouvoir répondre aux besoins de toutes les familles», souligne Marie-Hélène Guay, la directrice générale.

Actuellement, la liste d’attente du Petit Répit compte près de 250 noms.

« Le financement est toujours le point crucial. Nous ne pouvons pas nous en sortir, même si nous avons le financement du gouvernement et tout. Mais par rapport à l’énorme demande que nous avons, si nous n’avons pas de partenaires comme la FMSQ, nous ne sommes pas en mesure d’offrir nos services», reconnaît-elle.

« Même si nous avons une liste d’attente, nous travaillons toujours en continu pour accueillir les familles. Nous restons disponibles à tout moment. C’est notre priorité», conclut Marie-Hélène Guay.

Pour en savoir plus sur l’organisme, d’autres informations sont disponibles sur le site du Petit Répit.

Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste à la Local Journalism Initiative.

 
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