Et même s’il n’a pas encore dévoilé les conclusions, le PDG et secrétaire général de Soccer Canada, Kevin Blue, a légèrement levé le voile vendredi sur ce qui promet d’être une plus grande boîte de Pandore.
“Notre premier examen des conclusions de l’enquêteur indépendant révèle que l’incident du drone à Paris était le symptôme d’un modèle passé de culture inacceptable et d’un encadrement insuffisant au sein des équipes nationales”, a déclaré Blue dans un bref communiqué de presse.
« Tandis que nous réfléchissons à la meilleure façon de répondre aux conclusions, nous souhaitons également agir de manière décisive. À cette fin, nous publierons les principales conclusions et les prochaines étapes d’ici une semaine.
Cette déclaration fait suite à des indications antérieures de Soccer Canada selon lesquelles le scandale olympique n’était pas un faux pas isolé.
Le 31 juillet, Soccer Canada a annoncé avoir retenu les services de Sonia Regenbogen du cabinet d’avocats Mathews, Dinsdale & Clark pour gérer l’examen de l’incident olympique « et, par la suite, toute question connexe de « nature historique ».
L’entraîneur de l’équipe féminine canadienne Bev Priestman, son assistante Jasmine Mander et l’analyste Joseph Lombardi sont sous le coup d’une suspension d’un an par la FIFA à la suite d’une plainte déposée par le Comité olympique néo-zélandais auprès de l’unité d’intégrité du Comité international olympique, alléguant que des drones ont survolé deux séances d’entraînement précédant au tournoi.
Priestman est toujours payé par Soccer Canada en attendant une décision de la FIFA. Mais son avenir est incertain.
L’équipe féminine du Canada a réussi à se qualifier pour la ronde éliminatoire des Jeux olympiques malgré une perte de six points pour le scandale d’espionnage, ce qui a également valu à Soccer Canada une amende de 200 000 francs suisses (317 660 dollars).
Les Canadiens, actuellement sixièmes au monde et champions olympiques en titre, ont été éliminés en quarts de finale par l’Allemagne aux tirs au but.