Le président français Emmanuel Macron se rendra au Nouveau-Brunswick en juillet

Le président français Emmanuel Macron se rendra au Nouveau-Brunswick cet été. Cette visite présidentielle a été confirmée par l’ambassadeur de France au Canada. Le premier ministre provincial a été le premier à en faire l’annonce et s’est attribué le mérite de la visite à l’Assemblée législative.

La date précise de sa visite n’est pas encore connue, mais Emmanuel Macron devrait se rendre au Nouveau-Brunswick en juillet. Le 11 juillet, le président français doit participer à un sommet desOTAN à Washington, et il reviendra probablement en France pour la fête nationale, le 14 juillet.

Entre ces deux dates doit se tenir le premier Conseil des ministres conjoint Canada-France, qui devrait avoir lieu au Nouveau-Brunswick.

Actuellement, l’ambassadeur de France au Canada, Michel Miraillet, dit travailler pour qu’Emmanuel Macron visite d’autres endroits de l’Atlantique.

En 2021, le président français avait promis à Antonine Maillet de visiter l’Acadie en lui remettant la Légion d’honneur, la plus haute distinction honorifique de France.

À l’origine, l’idée devait venir lors du Congrès mondial acadien, mais on voit que le calendrier cette année, avec les Jeux olympiques, est extrêmement complexe.a expliqué Michel Miraillet.

Beaucoup d’efforts de la part du gouvernement fédéral pour faire venir Emmanuel Macron

Tôt dans la journée, Blaine Higgs a annoncé à la Chambre l’arrivée du président français. Son équipe a déclaré par la suite qu’elle n’était pas en mesure de confirmer l’information.

Le premier ministre provincial a salué le travail de ses ministres lors d’une visite en France l’année dernière, qui aurait contribué à amener Emmanuel Macron au Nouveau-Brunswick.

Selon l’ambassadeur de France au Canada, C’est un effort constant de la part de tout le monde.. Mais Michel Miraillet juge qu’il y a beaucoup de fédéraux.

Blaine Higgs a également déclaré que ce sera le premier président français à venir au Nouveau-Brunswick. Cependant, Jacques Chirac a visité la province en 1999 lors du Sommet de la Francophonie, et avant lui, François Mitterrand a visité Dieppe en 1986 et Caraquet en 1987.

La sortie du premier ministre de la Chambre constitue une violation du protocole : ce n’est pas à lui d’annoncer la visite d’un chef d’État, selon Roger Ouellette, professeur de sciences politiques à l’École des hautes études publiques de l’Université de Moncton.

Il l’appellebizarrerie diplomatique inacceptable. Il pense que parmi les hauts responsables français, on retrouvera cette annonce complètement désagréable et inapproprié.

Si le président Mitterrand est venu en Acadie, si le président Chirac est venu et si M. Macron vient, c’est à cause des Acadiens, ce n’est pas à cause de Fredericton. Il vient voir la population francophone.

Selon lui, il s’agit d’une récupération politique de la part du premier ministre provincial afin d’attirer les votes des francophones à quelques mois des élections provinciales.

Avec les informations d’Alix Villeneuve et Karine Godin