Comme en Nouvelle-Calédonie où il affiche son soutien à la cause indépendantiste, Bakou fustige le « colonialisme français » sur l’île.
La scène pourrait presque paraître insolite. Le 2 mars, devant le palais de justice de Bastia, dans le cortège d’une manifestation indépendantiste, la présence de deux groupes de journalistes a surpris. Ils parlent azéri ou turc et cherchent à tout prix à capturer des images spectaculaires. Parmi les personnes présentes, Azertac, l’agence de presse gouvernementale d’Azerbaïdjan, et la chaîne de télévision turque Haber Global, sous influence azérie.
L’un des « reporters » a même été pris à partie pour avoir voulu filmer à visage découvert un jeune homme qui s’était brûlé avec un cocktail Molotov lors d’affrontements avec la police. La présence de ces médias est cependant tout sauf anodine. Cela fait partie d’une série d’incidents entre la France et l’Azerbaïdjan qui ont culminé deux mois et demi plus tard.
Le 16 mai, le ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer, Gérald Darmanin, accuse Bakou d’ingérence en Nouvelle-Calédonie. L’archipel est alors en proie à…
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