« Il y a un gros contrôle de gendarmerie sur la place de Signy-le-Petit. Quelques avec des mitrailleusesil se passe quelque chose… », suppose Alain, un habitant de Thiérache. Des gendarmes largement visibles au hameau de Saint-Nicolas, entre Revin et Rocroi, à Vireux et même à Givet. “ Il y en a dans tout le départementajoute le colonel Richard Pelatan, le commandant du groupement de gendarmerie des Ardennes. Aujourd’hui, nous avons au moins 150 gendarmes sur le terrain. »
Opération coordonnée
Une vaste opération a été menée ce vendredi 8 novembre 2024« comme nous le faisons très régulièrement, pour lutter contre délinquance », souligne le colonel Pelatan qui poursuit : « Habituellement, ce sont les quatre sociétés qui réalisent leurs opérations, cette fois-ci, elles sont coordonnées à travers l’ensemble du département pour avoir cet effet de visibilité.. »
Pour autant, le numéro 1 du groupe se veut rassurant, » il n’y a pas d’événement spécial ». « C’est une opération pour lutter contre la délinquance et particulièrement lutter contre cambriolages et les dommages matérielsil énumère Les Ardennes. Nous le faisons chaque année et nous le referons régulièrement.. » Car la période, avec la nuit tombant plus tôt dans la soirée, est particulièrement propice à une hausse de ce type de délinquance. “ C’est vrai partout et malheureusement aussi ici, dans les Ardennes. »
Il s’agit d’une opération de lutte contre la délinquance et notamment contre les cambriolages et les dégradations matérielles.
Toutes les unités du groupe sont donc sur le pont, dont les trois Psig (peloton de gendarmerie de surveillance et d’intervention) et l’escadron de sécurité routière. “ Ils sont là davantage pour rechercher des infractions routières et également pour étendre le système. »
Des contrôles qui avaient trois objectifs : la recherche éventuelle deinfractions et les auteurs, l’aspect dissuasif de l’action et l’aspect préventif. ” Nous en profitons pour interagir avec les personnes contrôlées », traduit le commandant du groupe qui prévient : « Nous sommes là pour contrôler le délit d’appropriation, mais si nous constatons un taux d’alcoolémie, nous ne fermerons pas les yeux. »