De retour en bleu un peu plus d’un an après son dernier match – le quart de finale perdu de la Coupe du monde – le capitaine s’est exprimé ce vendredi en conférence de presse, à la veille de France-Japon.
Que ce soit à l’entraînement ou en match, j’ai du mal à croire que je ne suis pas très bon ou moyen. Son retour en équipe de France, 391 jours plus tard
«Je suis très heureux. J’étais très impatient à l’idée de retrouver l’équipe, et surtout les gars qui la composent et, évidemment, le Stade de France. Je n’étais pas perdu, je me suis vite retrouvé. (…) On sent une nouvelle énergie, avec un nouveau staff et pas mal de nouveaux joueurs qui commencent presque à nous vieillir ! Mais tant mieux. Cela montre que le vivier français est là.»
Le capitanat retrouvé
« J’ai parlé avec Fabien (Galthié) du capitanat. Mon point de vue était clair : je revenais dans cette équipe, j’étais disponible pour l’équipe. Donc si le staff pensait que c’était la meilleure solution de me confier le poste de capitaine, je l’ai évidemment accepté. Si leur solution avait été différente, je l’aurais acceptée aussi. Dans cette équipe, il y a différents dirigeants et je ne pense pas qu’on ait un problème d’ego sur le capitanat.
Que ce soit à l’entraînement ou en match, j’ai du mal à croire que je ne suis pas très bon ou moyen.
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« C’est quelque chose d’instinctif, que j’ai en moi. Chaque fois que je suis sur le terrain, je veux être le meilleur possible et gagner tout ce qui se présente à moi. Même si ce sont des compétitions que j’ai déjà gagnées. Il y a toujours des objectifs à poursuivre. Que ce soit à l’entraînement ou en match, j’ai du mal à croire que je ne suis pas très bon ou moyen. J’ai aussi la chance de jouer dans des équipes très performantes et ambitieuses.
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La charte du cadre de vie
« C’était déjà le cas auparavant. Lorsque vous représentez l’équipe de France, vous avez une image publique à entretenir et des responsabilités, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Il n’y a pas de réels changements, juste plus de clarté sur ce que l’on a le droit de faire ou ne pas faire, des moments qui seront choisis pour être des moments de convivialité ou non. Du moment que c’est partagé entre le staff et les joueurs… C’est quelque chose dont on n’a même pas eu besoin d’en parler, c’est venu naturellement. L’objectif commun est d’être le meilleur possible sur le terrain.