Disparition soudaine du Major Rose Lanska, « Elle était la joie de vivre incarnée »

Disparition soudaine du Major Rose Lanska, « Elle était la joie de vivre incarnée »
Disparition soudaine du Major Rose Lanska, « Elle était la joie de vivre incarnée »

Par

Benoît Lesaulnier

Publié le

8 novembre 2024 à 12h56

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La disparition soudaine du major Rosa Lanska a ému la communauté militaire de l’Orne. jeudi 7 novembre 2024 les gendarmes de l’Orne se sont réunis à Argentan pour rendre un hommage solennel à leur camarade décédé le 24 octobre dernier.

Émotion chez les gendarmes de l’Orne

Le teint est rouge et les yeux humides. L’ambiance est pesante dans une salle du quartier Lescot d’Argentan. Un hommage solennel a été rendu aux militaires décédé à 45 ans.

Depuis le 1 août 2023au majeur Rose Lanska était responsable de commandement du communauté de brigade from Domfront-en-Poiraie (Orné).

18 ans de carrière, dont 6 ans en Normandie

Elle débute sa carrière militaire à l’âge de 26 ans en rejoignant la gendarmerie en tant qu’assistante de police bénévole.

Née dans le Cher, elle est affectée à 15 mai 2006 en Indre. Au bout d’un an et demi, elle obtient tous les grades et intègre l’école des sous-officiers de Montluçon (Allier) en 2008.

11 ans plus tard, elle arrive en Normandie, en Seine-Maritime. Son évolution la pousse à passer l’examen technique d’officier de police judiciaire en 2014.

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En 18 ans de carrière, Rose Lanska a reçu 8 fois des félicitations et deux témoignages de satisfaction « pour ses compétences d’enquêtrice ».

Le Major Rose Lanska est arrivé dans l’Orne en 2021 à L’Aigle avant de s’installer à Domfront. ©Benoît Lesaulnier

« La figure rassurante du policier qui protège »

Son nouveau grade d’adjudant-chef l’amène dans l’Orne, à L’Aigle, en 2021. Avant de rejoindre Domfront.

« Elle a consacré sa vie à son voisin. En cela, elle était la figure rassurante du gendarme qui détestait l’injustice », se souvient le Colonel Pierre-Olivier Benechpatron des gendarmes de l’Orne, le chemin noué par l’émotion.

La gendarme évoque également son intérêt pour les territoires qu’elle a visités.

Elle ressentait le besoin d’apprendre rapidement le territoire.

Colonel Pierre-Olivier Benech

Puis s’adresse directement à elle, les yeux remplis d’émotion : « Vous continuez à nous inspirer. » Si l’étonnement et la douleur ont touché chacun des gendarmes présents, la bonne humeur du militaire disparu, suite à un suicide, est largement restée dans les mémoires. « Elle était la joie de vivre incarnée. »

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