Une voiture braquée par plusieurs personnes à l’aube, puis retrouvée par son propriétaire le même jour, dans un état sale… Une enquête pour vol avec violence a été ouverte au commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) ce mercredi 5 juin. Les suspects ont été arrêtés et placés en garde à vue.
L’affaire commence mercredi, à l’aube. Un jeune homme de 20 ans alerte la police : sa voiture, une Renault Clio, vient d’être volée. La victime explique qu’elle circulait devant chez elle lorsqu’elle a aperçu quatre personnes cagoulées sortir d’un véhicule. Les agresseurs ont ensuite endommagé le pare-brise et les vitres. Paniqué, le jeune homme s’est réfugié chez lui. Le quatuor s’enfuit avec la Clio.
Ce que les malfaiteurs ne savent peut-être pas, c’est que la victime peut géolocaliser sa voiture en temps réel. Plus tard ce mercredi, il s’avère que la Clio se trouve dans une rue de Saint-Michel-sur-Orge. Le jeune homme l’a découvert très endommagé : les quatre roues avaient disparu, tout comme la banquette arrière, tout le tableau de bord et le téléphone portable du propriétaire resté à l’intérieur.
Alors que les policiers effectuent leurs observations, un événement inattendu se produit : la voiture des auteurs présumés, dont la plaque d’immatriculation avait été relevée, passe à proximité au même moment. Les agents tentent de contrôler les occupants, qui partent en tangente. S’ensuit une course-poursuite de plusieurs kilomètres au cours de laquelle le téléphone portable de la victime est jeté par-dessus bord.
Cependant, les fugitifs ont été rattrapés. Ils sont deux à bord du véhicule : âgés de 18 ans, ils ont été ramenés au commissariat pour être placés en garde à vue. Tous deux sont connus pour des actes de violences aggravées (entre autres). Par la suite, un troisième auteur présumé, frère de l’un des suspects, a également été arrêté. La police soupçonne des actes commis en bande organisée, éventuellement avec d’autres victimes.
Comme nous l’écrivions récemment, la Clio figure en tête des véhicules les plus volés en France : près d’un millier d’exemplaires volés l’an dernier en Île-de-France. Les pièces détachées sont ensuite revendues au marché noir.
