Elle vient d’un département qui n’a « pas été épargné » par l’actualité. La commandante Christelle Pachon, 55 ans, a pris ses fonctions de chef d’état-major à la Direction départementale de la police nationale (DDPN) des Côtes-d’Armor en septembre 2024. L’Auvergnat a exercé pendant dix ans comme commandant puis comme commandant divisionnaire fonctionnel dans les Yvelines. . Au premier plan notamment lors de l’assassinat, en 2020, du professeur Samuel Paty, dont les responsables sont jugés par la cour d’assises spéciale de Paris depuis lundi 4 novembre.
Des « moments difficiles », qui ont également été ponctués par ses précédentes prises de position. Christelle Pachon a débuté à la police judiciaire (PJ) de Paris, où elle est entrée comme enquêteuse en 1989. « J’ai travaillé dans des services spécialisés comme la Brigade de recherche des fraudes informatiques. , c’était excitant », se souvient-elle. Après avoir réussi son brevet d’officier en 1999, elle devient officier à 30 ans. « Je partais faire carrière sur la voie publique dans les Yvelines », d’abord aux Mureaux comme lieutenant pendant sept ans, puis à Mantes-la-Jolie. pour les cinq suivants, avant Poissy.
35 ans dans le domaine
Elle poursuit ensuite son travail de terrain à Conflans-Sainte-Honorine. « 35 ans de travail en région parisienne, de violences urbaines et de drames », après quoi le quinquagénaire se réjouit de « prendre un peu de hauteur ». A la DDPN, Christelle Pachon est numéro 3 et occupe un poste « analyse et supervision ». Elle est responsable de plusieurs services comme le centre d’information et de commandement, où sont reçus tous les appels au 17, le service départemental de nuit, celui des communications et le service départemental en charge des amendes forfaitaires.
L’Auvergne souhaite désormais mettre son expérience de terrain au service de l’analyse et de la « transmission à des collègues plus jeunes » en Bretagne, région qu’elle connaît déjà. Et ses problèmes avec notamment la multiplication des attaques à l’arme blanche à Saint-Brieuc, “une tendance nationale qui a aussi des répercussions ici”. L’état-major a cette fonction d’appui au service de l’ordre : « Nous améliorons le fonctionnement du service en regroupant les informations et en les transmettant, nous intervenons notamment dans la demande de renforts extérieurs pour diverses opérations. »