L’opposition pro-européenne refuse de reconnaître les résultats officiels du vote et dénonce un système sophistiqué de fraude suivant une « méthodologie russe ».
Publié le 11/07/2024 08:19
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La pression sur Tbilissi ne faiblit pas. Les dirigeants de la France, de l’Allemagne et de la Pologne ont appelé jeudi 7 novembre à « mener rapidement des enquêtes transparentes » en Géorgie le « de nombreuses irrégularités » rapporté lors des élections législatives du 26 octobre. Le camp pro-européen, annoncé perdant, a refusé de reconnaître les résultats officiels.
“Si la Géorgie ne change pas de cap en démontrant des efforts de réformes concrets (…), nous ne pourrons pas soutenir l’ouverture de négociations d’adhésion à l’Union européenne avec ce pays”menacent le président Emmanuel Macron, le chancelier Olaf Scholz et le Premier ministre Donald Tusk dans cette déclaration commune.
Le vote a été remporté par le parti Rêve géorgien, au pouvoir depuis 2012. Il est accusé par ses détracteurs de dérive conservatrice et autoritaire pro-russe et de vouloir éloigner la Géorgie de l’Union européenne et de l’Otan, ce qu’elle réfute. Le Kremlin a rejeté les accusations d’ingérence, tandis que l’UE et les États-Unis ont signalé « irrégularités » et demandé des enquêtes. Lundi soir, des milliers de manifestants de l’opposition se sont rassemblés devant le Parlement géorgien à Tbilissi, pour la deuxième fois depuis l’annonce des résultats.