Par
Magali Lelchat
Publié le
7 novembre 2024 à 17h14
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Le cour administrative d’appel de Nantes (Loire-Atlantique) ont désavoué ce jeudi 7 novembre 2024 la vingtaine de pensionnaires de l’ancien hôtel Le Gerbot d’Avoine, situé dans la station balnéaire de Saint-Quay-Portrieux (Côtes-d’Armor).
Ils l’avaient saisi pour faire annuler la délibération du conseil communautaire de Saint-Brieuc Armor Agglomération (SBAA) approuvant, en juillet 2019, la « déclaration de projet » autour de l’agrandissement et de la rénovation de l’établissement.
Resort et restaurant gastronomique
Le projet consiste à remplacer « un ancien hôtel-restaurant d’une trentaine de chambres » par « un complexe hôtelier comprenant un hôtel (…), une résidence hôtelière (…), un restaurant gastronomique d’une soixantaine de places, une brasserie d’une centaine de places, un spa, une piscine couverte et un parking souterrain d’une centaine de places », recontextualise le cour de recours administratif de Nantes.
Renforcer « le tourisme et la gastronomie »
Cet agrandissement « répond aux objectifs de maintien du classement » de Saint-Quay-Portrieux en « station de tourisme classée » : elle est “valable jusqu’en 2027” et “l’offre d’hébergement hôtelier Quinocéen diminue depuis plusieurs années”, expliquent les juges nantais.
Les élus du conseil communautaire ont également souhaité, avec ce projet, « consolider le projet de ville de conférences de la ville » qui « comprend un centre de conférences dont l’usage se limite principalement aux manifestations quotidiennes ».
More generally, Saint-Brieuc Armor Agglomération thus has “ relancer et soutenir l’emploi dans la commune » mais aussi « promouvoir la gastronomie locale« .
Le nombre d’emplois créés ne serait donc pas “pas moins de cinquante”selon les prévisions.
Strengthen the Palais des Congrès
« Si les requérants soutiennent que la salle des congrès n’est pas pas suffisamment équipé pour proposer une alternative au Palais des Congrès situé à (…) Saint-Brieuc, ils n’établissent pas que le projet (…) ne permettra pas de renforcer la salle des congrès en accueillant des séminaires d’une durée supérieure à vingt-quatre heures », affirme le tribunal.
Une densification redoutée
La « densification » redoutée par les riverains dans cet « environnement caractérisé par une faible densité de villas balnéaires de haute qualité architecturale » ne peut pas non plus être considérée comme « significative », pour les juges nantais, « compte tenu de la présence » de la « façade bâtie ». de l’avenue du Général de Gaulle”, le palais des congrès et un “immeuble supérieur en R+7” à “proximité immédiate”.
“Aucun risque pour la falaise”
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) avait également écarté tout « risque de désordre » au niveau du falaises de la pointe d’Isnain : le secteur n’est pas identifié comme une « priorité à sécuriser ». “Les requérants n’établissent pas non plus que le décapage nécessaire à la création du parking souterrain présenterait un risque particulier par rapport au radon”, estime la cour administrative d’appel de Nantes, alors que le “décapage” sera néanmoins “profond”. treize mètres», selon les riverains.
Enfin, l’extension de Gerbot d’Avoine n’est pas considérée comme « située dans une zone (…) soumise au risque d’érosion côtière… depuis Saint-Brieuc Armor Agglomération » n’a pas établi de carte locale d’exposition de son territoire au retrait du trait de côte« .
Prudence
Cependant, Saint-Quay-Portrieux « constitue une commune dont l’action en matière d’urbanisme et de politique de développement doit être adaptée aux phénomènes hydrosédimentaires conduisant à une érosion côtière », prévient la cour administrative d’appel de Nantes.
Entre-temps, elle a immédiatement condamné les requérants à payer 1 500 € à la communauté urbaine pour ses frais de justice.
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