Québec veut connaître l’opinion de la population

Québec veut connaître l’opinion de la population
Québec veut connaître l’opinion de la population

Le gouvernement du Québec lance un appel à projets auprès de la population afin de créer des aires protégées sur le territoire public.

Avec cet appel à projets, le gouvernement souhaite connaître les priorités locales, régionales et autochtones en matière de conservation des milieux naturelspeut-on lire dans un communiqué publié mercredi matin.

La Société de la nature et des parcs (SNAP Québec) a reçu une aide financière de 916 700 $ pour encourager la participation du public à cet exercice.

À ma connaissance, c’est la première fois qu’un gouvernement invite la société civile et les citoyens à participer à la protection de notre territoire public.a indiqué le directeur général de SNAP Québec Alain Branchaud.

Une approche innovante

Selon lui, le Québec innove avec cette approche et quand on regarde ailleurs au Canada, on ne voit aucune province ou territoire aider les groupes spécialisés dans la protection du territoire public, ou très peu.

La réservation légale des territoires sélectionnés est prévue pour 2027 et toutes les régions administratives de la province sont couvertes, à l’exception de la région du Nord-du-Québec qui fait l’objet d’un autre processus.

Il y a actuellement une prise de conscience très importante parmi les citoyens, mais aussi parmi les décideurs, que protéger un territoire, ce n’est pas seulement protéger la biodiversité, ce n’est pas seulement protéger les attributs culturels, c’est aussi protéger le lien entre les humains et le territoire et donnant accès à la nature, donc des bénéfices positifs pour la santé physique et mentale.

Une citation de Alain Branchaud, directeur général de SNAP Québec

Il a ajouté que la protection du territoire et de sa biodiversité est le meilleur allié dans la lutte contre le changement climatique et ses impacts.

Pour les citoyens des Premières Nations qui souhaiteraient proposer des projets de protection, c’est l’Institut de développement durable des Premières Nations du Québec et du Labrador (FNQLIDD) qui assurera le lien avec le gouvernement.

Depuis 30 ans, Alain Branchaud, biologiste et directeur général de SNAP Québec, milite pour la création d’aires protégées au Québec. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada

Au 22 mai, le réseau québécois d’aires protégées couvrait 17,68 % du milieu continental (terrestre et eau douce), compte tenu de différentes intentions, dont l’annonce de protéger l’île d’Anticosti, selon les données gouvernementales.

« La création d’aires protégées est l’un des meilleurs moyens d’assurer le maintien et la préservation de notre riche biodiversité. C’est pourquoi, avec le Plan Nature 2030, nous nous engageons fermement à atteindre l’objectif global de conservation de 30 % de notre territoire d’ici 2030, notamment en améliorant le réseau des aires protégées du Québec », a écrit le ministre de l’Environnement Benoit Charrette, dans un communiqué de presse.

 
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