la contre-attaque du promoteur du Tour Occitanie

la contre-attaque du promoteur du Tour Occitanie
la contre-attaque du promoteur du Tour Occitanie

l’essentiel
Le président de la Compagnie de Phalsbourg, Philippe Journo, annonce le lancement du projet de Tour Occitanie pour fin 2025. Très en colère contre les opposants, il menace de saisir la justice en cas de nouveau recours.

Président et fondateur de la Compagnie de Phalsbourg, Philippe Journo réaffirme sa volonté de construire la Tour Occitanie. Entretien.

Quelle est votre réaction à la décision du Conseil d’Etat qui valide le permis de construire et met fin à six ans de recours des opposants ?

Nous sommes très heureux, très concentrés et très humbles face à cette décision. Et très en colère contre les opposants qui, dès leur défaite, ont annoncé qu’ils s’attaqueraient à tout projet de permis de construire modificatif. Et j’ai un message personnel à leur adresser : s’ils s’amusent avec ça, nous les traînerons en justice et nous exigerons une indemnisation complète, ce qui reviendrait à les ruiner. Car la réparation coûtera 40 ou 50 millions d’euros.

Pourquoi une telle menace ?

Nous avons gagné en première instance puis en appel. Le Conseil d’État a renvoyé un recours. Nous sommes revenus. Les opposants reviennent au Conseil d’État et nous gagnons à nouveau. Durant toute cette période, nous avons respecté une grande retenue. Nous n’avons pas commenté les décisions de justice alors que les opposants se sont permis de le faire. Aujourd’hui, je proteste : à peine après avoir perdu, ils expliquent qu’ils vont recommencer leur pseudo-combat. C’est quoi ce combat ? Embêter les gens qui le font, empêcher les acteurs économiques d’investir dans notre pays. Ces gens sont des traîtres au territoire.

Le projet sera-t-il modifié ?

Il faut reprendre les études pour retravailler les fondations car les travaux devaient être lancés avant l’arrivée de la 3ème ligne de métro. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter mais cela prend du temps. L’architecture n’est pas concernée : la Tour est sublime. Il faut aussi relancer l’étude de marché de 2016 et construire le projet pour les années 2030. Nous interrogerons également les Toulousains sur leurs attentes : l’hôtel doit-il être en bas ou en haut par exemple… Mais il faut d’abord reconstruire une équipe car à cause des agissements maléfiques des adversaires et du Covid, nous avons perdu trois équipes.

Y aura-t-il des frais supplémentaires ?

Oui. Nous avons présenté un projet aux élus (130 millions d’euros en 2017, NDLR). Si aujourd’hui la Tour coûte 160 millions d’euros, je peux déjà estimer ma perte à 30 millions d’euros. Si les opposants tendent l’oreille, je leur demanderai immédiatement 30 millions d’euros.

Le projet reste-t-il viable ?

Nous allons refaire l’étude. Mais ce que je sais, c’est que Nice (où l’immeuble Iconic a ouvert cette année à proximité de la gare, NDLR) est la seule ville de où l’immobilier a globalement augmenté de 2,3% et 15%. dans le quartier de la gare.

Êtes-vous confiant dans le marketing?

Je n’ai aucun souci. Quand on fait quelque chose d’exceptionnel, on trouve toujours des clients. Nous avons commercialisé à 100% le « retail park » ouvert à Annecy. A Nice, nous avons loué beaucoup plus cher que prévu. Mais nous restons évidemment humbles au vu de l’histoire récente, du Covid et de la crise économique.

Quand les travaux commenceront-ils ?

Au quatrième trimestre 2025 avec livraison trois ans plus tard. Ce que je veux dire aux Toulousains, c’est que nous travaillons pour l’intérêt économique de la région. Maintenant que la justice a tranché, il faut y aller.

 
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